Le cycle arthurien

Le cycle arthurien

Cher amis geekos

Oui c’est moi, me revoilà ! 

Toujours en quête de te faire découvrir quelques trucs, je vais aujourd’hui te parler d’un mythe : la geste arthurienne.

Ce n’est pas un gros mot. Il s’agit d’un cycle comportant un certain nombre d’histoires et de personnages se rassemblant autour de la figure d’Arthur. Il fût roi de la Grande-Bretagne, était doté d’une épée magique et d’un cercle de chevaliers, comportant entre autres Lancelot et Perceval. Leur mission était de trouver le Graal.

Alors oui, le geek que tu es en a surement déjà entendu parler et c’est tant mieux. On a déjà un pied dans la soupe dans ce cas, dirais-je. Il s’agit en effet d’un thème cher à beaucoup de films, de séries, de jeux vidéo.  

Néanmoins, pourquoi suis-je prise de l’envie de t’écrire sur ce sujet en particulier ?

Et bien, vois-tu, le point de départ est encore une histoire d’attente. Il s’agit de l’attente séparant ma découverte du dernier épisode de la série Kaamelott, il y a 11 ans donc et du visionnage du volet 1, au cinéma, il y a de cela quelques semaines. 

Ce fut un long suspense, tu dois t’en douter.

 Le film en lui-même n’est pas parfait, mais quel plaisir de retrouver cette adaptation du cycle arthurien, qu’Alexandre Astier a adapté en tragicomédie sur petit écran.

Ce fut à la fois plaisant et nostalgique.

Cela m’a donc donné l’idée de te faire une petite lettre. Afin de remonter sur quelques films et aussi pour te faire sortir ce vilain souvenir de collège et du « Chevalier à la charrette », ce livre du cycle arthurien que l’on nous faisait étudier.

Pour toi, et cela peut paraître logique aujourd’hui, ton premier souvenir notable de film sur ce mythe est sans doute le bien aimé dessin animé Disney « Merlin l’enchanteur », datant de 1963.

Comme son titre l’indique, il est centré sur la figure de Merlin. Il s’agit du magicien de la cour d’Arthur dans la mythologie. Ici, il prend le rôle presque paternel de professeur, de conseiller, qui a vu en Moustique le futur roi qu’il sera.

Haaaaaa, que de souvenirs.

Bon, je m’éloigne, mais des films sur l’univers arthurien, il y en a beaucoup. Tu peux même choisir de te concentrer sur un personnage ou une autre de l’histoire. Les trois personnages prédominants la culture populaire doivent être Arthur, Lancelot et Merlin. Le roi, le preux chevalier et le magicien. 

Je vais, comme la fois précédente, te parler de trois films. Pourquoi ? 

Parce que quatre c’est trop et deux pas assez bien sûr !

Je t’ai parlé de Kammelott, qui tourne en dérision la légende, mais comment ne pas te parler de l’adaptation de Terry Gillian et Terry Jones, sorti en 1974 et s’intitulant Monty Python, Sacré Graal.   Bon, que l’on soit d’accord, ici, je te parle d’un film qui surf joyeusement sur l’absurde. Mais c’est tellement drôle, tellement loufoque que je ne peux pas ne pas t’en parler. Tu seras  écroulé de rire du début à la fin. Difficile de résumer, mais on peut dire que ce film est champion toutes catégories si on recherche la version la plus anachronique, la plus folle et fausse de mythe. Tu l’as ici. Inutile d‘aller plus loin.

 Bon après, toutes ces adaptations ne brillent pas par leur fidélité au mythe tel qu’il a été écrit. Tu veux quelque chose de plus sérieux? J’ai ce qu’il te faut. Si tu veux une adaptation plus fidèle, je ne peux que te recommander Excalibur de John Boorman, datant de 1981. Alors, oui je sais, elle a un peu vieilli cette  adaptation, mais cela reste l’un des films le plus fidèle au matériel d’origine. Le scénario, le côté épique, les acteurs : tout y est, fait aux petits oignons pour être au plus proche de la légende. Bon, on va pas se mentir, si on le regarde aujourd’hui, il y a quelques défauts, notamment en termes d’aspect visuel et de mise en scène. Cela a le mérite de nous faire dérider un peu. Néanmoins, il reste un film que l’on peut considérer comme  « culte ».

Quoi ? Après ces films, qui sont, mine de rien, un poil vieillots, tu voudrais quelque chose de plus moderne ? Bien, bien… Je peux te parler de la version rock’n’roll de Guy Ritchie, sortie en 2017 et qui se nomme simplement « Le roi Arthur – La légende d’Excalibur ». Ici, pas de joute du moyen âge ou de quête du saint Graal, mais une longue reconquête du royaume détenu par le méchant Vortigern par Arthur, fils perdu d’Uther, avec son épée magique. Ici, tout a l’apparence d’un clip de musique : le rythme effréné, la mise en scène graphique, la bande son. Un vrai film d’action dans cet univers.

Et quel univers ! Je ne t’ai parlé que de trois films, mais il y en a quelques-uns de plus à découvrir. 

La série Merlin, qui fût diffusée sur BBC One de 2008 à 2012, si tu veux une série plus axée Young adult.

Le film Le roi Arthur de Antoine Fuqua de 2004, si tu veux quelque chose plus centré sur une réalité historique.

La série Cursed : La rebelle, datant de 2020 de Frank Miller et Tom Wheeler si tu recherches une série Netflix.

 Et j’en passe.

Pour conclure, pourquoi moi j’aime bien cette geste? Essentiellement, car, en plus de pouvoir s’adapter sur différent type de médium – cinéma, télévision, jeux vidéo, cela reste un pourvoyeur de bonnes histoires bien épiques et satisfaisantes. Je suis friande de ces récits pleins d’épées, de boucliers, de terres magiques et de chevaliers en armures. Chacun des personnages a une quête à accomplir, des monstres à affronter. 

En somme, la geek en moi est fan car ce sont des thématiques dans lesquelles elle se retrouve. Qu’en penses-tu?

Bon, voilà, c’est la fin de cette lettre pleine d’épées et de capes. Ce fut un plaisir de converser sur ce sujet avec toi et je te retrouve pour de prochaines aventures.

Ofie

ofie

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