Dire qu’on attendait cette série sur Obi-Wan Kenobi depuis longtemps serait un euphémisme. Depuis 2013, Lucasfilm et Disney nous font miroiter l’idée d’un film centré sur notre jedi préféré. Mais c’est finalement en 2019 qu’une série est annoncée pour l’année 2022. Après les spéculations, les fausses informations et les rêves, le jour tant attendu est enfin arrivé. Obi-Wan est de retour pour vous jouer un mauvais tour ! Euh non, attendez… qu’est ce que je dis moi … ?
C’est qui lui ?
Obi-Wan fait son entrée dans l’univers Star Wars sous les traits d’Alec Guinness, un grand du cinéma qui a accepté de jouer le rôle du mentor dans le film d’auteur de Geoge Lucas, Star Wars, un nouvel espoir. Plein de sagesse et de bienveillance, le personnage gagne nos cœurs avant de les réduire en cendres sous le sabre laser de Dark Vador. Mais qui était donc Obi-Wan ?
Il a fait ses études sous la surveillance de Qui-Gon Gin, un maître jedi aussi sage que rebelle. Il combat son premier sith alors qu’il n’est que padawan pour venger la mort de son maître. Par respect pour ce dernier, il prend sous son aile un jeune garçon un peu turbulent du nom d’Anakin Skywalker.
Les années passent, Obi-Wan gravit les échelons de la hiérarchie jedi et devient un maître respecté quoi qu’un eu débordé avec un padawan qui ne sait pas tenir en place et qui visiblement n’écoute jamais rien de ce qu’il lui dit.
La guerre finit par éclater dans la République galactique et Obi-Wan devient un grand général qui bien que peu à l’aise aux commandes d’un vaisseau met une sacrée raclée à l’armée ennemie. Mais hélas, malgré ses nombreux sermons, son padawan finit par rejoindre le côté obscur de la Force, l’Empire est déclaré et les jedis exterminés. Après un combat acharné avec son ancien apprenti, Obi-Wan finit par mettre la misère à Anakin, à tel point que ce dernier devra se balader dans une combinaison noire le reste de sa vie, la faut à un peu trop de membres manquants remplacés par des prothèses. Obi-Wan est en fuite mais comme c’est un petit malin, il réussit à s’en sortir et à sauver les rejetons de son padawan Anakin et à les mettre en sureté.
Plus tard, il sera connu sous le nom de Ben Kenobi et affrontera pour la dernière fois son ancien apprenti avant d’aller rejoindre ses ancêtres jedis dans la Force.
Mais pourquoi on l’aime Obi-Wan ?
Obi-Wan c’est le personnage parfait. Sous ses airs bienveillants et sages se cache une personnalité amusante et pleine de cynisme. Plus amateur de négociation que de combat il est néanmoins recommandé de ne pas engagé un combat de sabre-laser avec lui sous peine de finir amputé de vos deux jambes, vos deux bras ainsi que des doigts et orteils qui allaient avec.

Obi-Wan c’est aussi deux acteurs. Alec Guiness et Ewan McGregor. L’un est un monstre sacré du cinéma britannique et l’autre est un acteur talentueux du cinéma d’auteur. Je ne vous cache pas que personnellement je rêverais d’avoir le premier comme grand-père et le deuxième comme… Enfin bref, ils incarnent à eux deux un personnage haut en couleur, sarcastique, cynique, bon vivant et pour autant, courageux, fort et déterminé.
Un personnage qui a bien mérité sa série rien qu’à lui.
Comment est-ce qu’on regarde cette série ?
Et en parlant de série, que vaut la nouvelle série de Disney et surtout dans quel ordre faut-il regarder tout ça pour y comprendre quelque chose ?
Eh bien vous pouvez regarder les films et séries dans l’ordre de leur sortie sur petits et grands écrans ou dans l’ordre chronologique de l’histoire. Vous avez le choix !

Obi-Wan Kenobi rejoint la liste des séries Disney Star Wars sorties récemment. The Mandalorian avec ses deux saisons et son bébé yoda et Le livre de Boba Fet avec une saison et un rancor. La série fait également suite à la dernière trilogie des films Star Wars épisode 7 à 9 ainsi qu’aux films « Satr Wars Story » Rogue One et Solo.
Si vous voulez regarder Obi-Wan en respectant l’ordre chronologique des histoires Star Wars, rien de plus facile. Vous commencez par la Menace Fantôme où vous pourrez faire connaissance avec JarJar, vous tournez à gauche et vous regardez l’Attaque des Clones. Puis un petit passage en vitesse lumière pour atterrir dans la Revanche des Siths. Et enfin vous faite un saut dans le Faucon Millenium avec Solo. Vous arriverez 10 ans après la Revanche des Siths et il sera plus que temps de retrouver notre Obi-Wan dans les montagnes désertiques de Tatooine.
Mais du coup, est-ce que cette série vaut le coup que vous fassiez tout ce chemin ?
Alors, je vais faire court, oui ! Disney connaît la formule magique pour nous faire de très bonnes séries Star Wars. Celle-ci est de très bonne qualité, avec un bon scénario, du fan-service en quantité raisonnable et des moments d’anthologie assez appréciables. Bon voyage vers Tatooine !
La saison 4 de Stranger Things est enfin là. C’est pas trop tôt me direz-vous mais bon, mieux vaut tard que jamais ! 3 ans après la dernière saison de notre série préférée au doux parfum des années 80, c’est l’heure de retrouver Onze, Mike, Will, Dustin, Lucas, Max, Joyce, Jonathan, Nancy et… tous les autres. Alors sortez votre plus belle chemise hawaïenne, [Images Magnum] votre blouson en jean fétiche sans oublier le jean taille haute, on part pour Hawkins Indiana !
Un petit résumé ça vous tente ?

Ah Hawkins, petite ville de rêve de l’Indiana où il fait bon vivre. Sa forêt, ses champs, son lycée et son laboratoire secret… Spielberg lui-même n’aurait pu trouver un meilleur endroit pour un de ces films. Hawkins c’est la ville américaine typique où il ne se passe jamais rien et pourtant c’est évidemment là que des choses étranges vont commencer à se produire.
D’abord Will Byers qui disparaît comme ça, l’air de rien. Ensuite sa mère, Joyce, qui voit des trucs étranges et qui décide finalement de parler à des guirlandes de noël. On est d’accord que ça sort un peu du cadre de la normalité déjà. Mais c’est rien à côté de la petite fille un peu bizarre qui apparaît et qui fait des trucs un peu chelous avec son esprit.
Mais finalement pas de panique. Il s’agissait juste d’un monde parallèle où tout est à l’envers. D’où son nom. Le monde à l’envers. Vous saisissez ? Le petit Will s’est trouvé enfermé dans ce monde à l’envers et pour sortir il s’est dit qu’allumer les guirlandes de noël chez sa mère était une bonne idée. Du coup ses copains ont décidé d’aller le chercher avec l’aide de Onze, la fille un peu bizarre qui se trouve être la seule capable de tuer le monstre du monde à l’envers, un truc répugnant avec deux bras, deux jambes et une tête en forme de fleur. Alors oui, je sais c’est joli les fleurs mais faut reconnaître que quand la fleur veux vous manger tout cru, vous vous dites que vous auriez mieux fait d’habiter dans le désert.

Finalement tout va bien, le monstre est vaincu, le petit Will est sauvé et sa maman est super contente. Fin de l’histoire. Nan je déconne, fin de la saison 1. Dans la saison 2, un an plus tard, le monde à l’envers n’a pas disparu et la grosse bêbête qui dirige l’endroit décide que la Terre serait parfaite pour devenir son nouveau terrain de jeu. Le petit Will est encore mis à contribution par les monstres et Joyce invente de nouvelles manières de venir en aide à son fils. Sa dernière trouvaille, le faire crever de chaud. Un peu extrême mais efficace. Onze en profite pour faire ami-ami avec Hopper, le shérif qui se découvre une âme de père un tantinet surprotecteur et pour pousser un peu plus loin les limites du flirt avec Mike, le geek aux idées de génie.
Tout ce petit monde finit par s’en sortir, le monde à l’envers et ses monstres se prennent la dérouillée du siècle et tout le monde est content. Ah et Will est encore vivant. Sa mère peut enfin prendre un peu de repos.
Enfin jusqu’à la saison 3 un an plus tard. C’est les années 80 et même les petites villes comme Hawkins sont victimes de la surconsommation. Un grand centre commercial vient d’ouvrir et tous les ados en quête de liberté en ont fait leur terrain de jeu. Joyce se dit qu’il est temps de déménager et Hopper se bat avec Onze pour qu’elle et Mike ne passe pas leur temps à se bécoter. Une vie tranquille en somme. Sauf que, je vous le donne en mille, le monde à l’envers n’a pas disparu, les gens du gouvernement font n’importe quoi et vu qu’on est en pleine guerre froide, les russes décide de faire n’importe quoi aussi, mais à Hawkins. C’est vrai qu’un monde rempli de monstres c’est l’idéal pour mettre la raclée aux américains. Du coup, la bande d’ados doit encore se battre contre les monstres, Onze va encore saigner du nez et tout ce petit monde va encore s’en sortir de justesse afin de profiter d’une tranquillité toute relative jusqu’à la saison 4.

On en a pensé quoi de ces premières saisons ?
On a tous en tête ces soirées passées devant Retour vers le Futur, les Goonies, E.T. Tous ces films des années 80, [Affiches E.T. goonies et retour vers le turfu] cette ambiance, cette odeur d’enfance. C’est un bonheur de retrouver ça, une série qui ne se prend pas la tête, qui nous submerge de références toutes plus délicieuses les unes que les autres. Tout est parfait, les décors, la musique, les acteurs, le scénario, la photographie, la réalisation. Tout. Du coup, on attend fatalement beaucoup de cette saison 4. Et si on allait voir ce qu’on en a pensé ?
On regarde où on regarde pas la saison 4 ?
Foncez, que dis-je, pied au plancher à 88 miles à l’heure et allez-y ! La qualité est toujours au rendez-vous, c’est plaisant, haletant et en plus c’est chouette. Eh, c’est un argument ça alors n’hésitez pas !
La saison 2 de The Witcher est disponible depuis ce vendredi 17 décembre à 9h01 et on avait hâte qu’elle arrive enfin. La saison 1 était sortie en décembre 2019 et se concluait par… Non mais c’est comme pour Clap, je vais pas vous le dire ! Il aura fallu attendre un long moment avant de retrouver nos personnages préférés, la faute au Covid. Mais ça y est alors préparez les pop-corn, le plateau repas et les couvertures, dans l’ordre que vous voulez, c’est l’heure de bingewatcher cette saison 2 de The Witcher !
The Witcher, qu’est ce que c’est ?
The Witcher c’est d’abord une série de romans écrits par Andrzej Sapkowski un auteur polonais. C’est aussi un jeu vidéo décliné en 3 opus, « The Witcher » sortis en 2007, « The Witcher 2 : Assassins of Kings » sorti en 2011 et enfin « The Witcher 3 : Wild Hunt » sorti en 2015.
Les jeux vidéos, particulièrement le 3e volet a connu un tel succès qu’il deviendra même un cadeau diplomatique de premier choix pour le président polonais qui l’offrira à Barack Obama lors d’une rencontre officielle.
Après quelques essais cinématographique ou télévisuelle plus ou moins réussis une série sera finalement produite à partir des romans originaux d’Andrzej Sapkowski par CD ProjektRed et Netflix. En pré-production en 2018, le premier rôle attribué est celui de Geralt De Riv et c’est Henry Cavill qui décroche le rôle. Puis la série sort finalement en décembre 2019 et devient la 2e série la plus performante de la plateforme Netflix.
Et cette saison 1 alors ?

The Witcher est une série qui joue beaucoup avec les timelines. Le personnage principal Geralt De Riv est un sorceleur, un chasseur de monstres ayant subi des mutations pour le rendre plus fort, plus rapide et plus résistant que les humains. Il a également la particularité d’avoir les yeux jaunes, ce qui confère à Henry Cavill presque autant de charme que sa petite moustache.
Notre sorceleur bat la campagne à la recherche d’humains prêt à le payer pour chasser des monstres. Le hasard de ses pérégrinations va le mener à rencontrer un barde, Jaskier qui va devenir sinon un ami au moins un compagnon de voyage amusant. Il rencontrera également une magicienne Yennefer de Vengerberg, rebelle ayant préféré vivre à son compte plutôt que de conseiller les rois et les reines du continent.
Sans te spoiler, la saison 1 de The Witcher propose une suite d’événements pas forcément dans le bon ordre chronologique. La seule timeline se situant dans le présent est celle du personnage de Ciri, la petite-fille de la reine Calanthe de Cintra. La série démarre avec l’attaque de Cintra par le royaume de Nilfgaard et la fuite de Ciri. La saison s’achève ainsi avec la réunion des timelines de Ciri, Yennefer et Geralt.
Si tu veux en savoir plus, va falloir regarder la saison 1 !
Attention : SPOILERS !!

Au départ il y a le Nord et le Sud. Un peu à la Game of Thrones, c’est un petit peu deux royaumes deux ambiances. Au Nord nous avons le royaume de Cintra tenu d’une main de fer par la reine Calanthe. Au Sud, le royaume de Nilfgaard avec un usurpateur qui va vite déchanté au profit du roi légitime qui décide de prendre le contrôle de tout le continent parce que quitte à être méchant autant faire ça proprement.
Géralt de Riv, sorceleur de son état, voyage à travers le continent les bourses pleines à la recherche de monstres à tuer, non, il voyage à travers le continent pour tuer des monstres et remplir sa bourse. Il rencontrera en chemin un barde du nom de Jaskier qui décide d’être son community manager en chantant des chansons à la gloire du sorceleur.
Je ne te dit pas tout mais Geralt va finir par passer une soirée fort agréable à Cintra où il obtiendra par droit de surprise un enfant, la petite-fille de la reine elle-même. Je ne te cache pas que la reine l’aura un peu mauvaise.
Tu ne sais pas ce qu’est le droit de surprise ? Ahlala, le droit de surprise est un paiement pour avoir sauver une vie. En gros, tu sauves la vie de quelqu’un, tu n’as pas vraiment d’idées sur ce que tu pourrais demander en paiement alors tu invoque le droit de surprise et la personne que tu auras sauver devra te faire don de ce qu’elle possède sans en connaître l’existence. Tu me suis ? Du coup, tu peux gagner une bonne récolte, une portée de mignons petits chatons voir un bébé si tu as vraiment de la chance ou la guigne c’est à toi de voir.
En parallèle, la saison 1 de The Witcher te proposera de suivre l’histoire de Yennefer, une puissante sorcière un peu chaotique sur les bords. Le moins qu’on puisse dire c’est que la demoiselle n’a pas un caractère facile et qu’elle peut faire preuve d’une certaine mauvaise volonté quand il s’agit de suivre les ordres. Enfin bref, Yennefer et Geralt vont apprendre à se connaître intimement.

La saison se termine à Sodden, point clé pour qui veut prendre le contrôle du continent et de tous les royaumes du Nord. Nilfgaard attaque, les magiciens du Nord ripostent et tous ce beau monde s’entretue joyeusement à coup d’épées ou de sortilèges selon les envies. Yennefer qui pour une fois réussissait à travailler en équipe décide que trop c’est trop et crame le champs de bataille à coup de torrents de feu dignes de l’enfer. Geralt cherche alors désespérément Yennefer sur les restes du champ de bataille calciné mais la magicienne est introuvable. Morte comme tant d’autres ou disparue, réponse dans la saison 2.
Au milieu de tout ça, la petite fille de la reine Calanthe, Ciri passe son temps à courir dans la neige et à chercher un certain Geralt De Riv. Je te le donne en mille, après des tours et détours et avec un sacré coup de pouce du destin, l’enfant-surprise finit par lui mettre la main dessus dans les dernières secondes de la saison.
Voilà, c’était le résumé grosso modo de cette première saison !

Et la saison 2 alors ?

La deuxième saison de The Witcher démarre là où s’achève la première. Nous retrouvons une grande partie de nos personnages préférés et notamment Geralt De Riv. Pendant que les Royaumes du Nord et Nilfgaard guerroient sans relâche pour le contrôle du continent, Geralt fait route vers KaerMoren, maison natale des sorceleurs. Et il n’est pas seul puisqu’il est accompagné de… Non non non, je ne dirais rien !
Ce que je peux te dire en revanche c’est que les timelines de nos personnages s’étant enfin regrouper, le temps s’écoulera de la même façon pour tout le monde. La chronologie des événements se fera dans le présent et ce tout au long de la saison. Néanmoins, quelques petits flashbacks et autres visions futuristes viendront agrémenter le récit.
On regarde ou on regarde pas ?
Franchement, allez-y, la saison 2 est à la hauteur de nos espérances. Que ce soit la qualité de l’image, la réalisation, les acteurs, le scénario, tout est bien. Et bonne nouvelle pour les plus réfractaires, la chronologie ne joue plus au yoyo avec notre cerveau, alors foncez !
Hey salut !
Eh bah t’es là ! Qu’est ce que je peux faire pour toi aujourd’hui ? Ah, tu viens de recevoir une place pour le HellFest et tu es très très loin de l’univers du hard rock, du punk gothique et t’aimerais bien ne pas passer pour un fan de tectonique sur le tard ? Je vais te parler d’un de mes films préféré, peut-être pas le meilleur film pour découvrir le hard rock mais avec une grosse dose de gothique à tendance mystique.
The Crow est sorti en 1994, réalisé par Alex Proyas avec Brandon Lee et Ernie Hudson.
Ce film, tiré de la série de comics The Crow créée par James O’Barr est devenu mythique bien malgré lui. Il met en scène un couple sauvagement assassiné la veille d’Halloween, communément appelée « La nuit du Diable ». Erik Draven, le rockeur, revient d’entre les morts, aidé par un corbeau aux pouvoirs mystiques, pour se venger et obtenir justice pour lui et sa défunte fiancée.
Du comics au film
L’auteur James O’Barr, a utilisé cette histoire pour évacuer sa colère contre le destin, un chauffard ivre ayant tué sa fiancée en perdant le contrôle de son véhicule à Detroit. Ses comics sont largement influencés par l’imagerie gothique et le rock grunge. Son œuvre est d’une noirceur vertigineuse et totalement dépourvue d’humour. Il met en scène un monde noir, violent et triste.
Le film d’Alex Proyas respecte à la lettre l’univers de l’auteur et nous offre une vision tout en noir et rouge d’une ville consumée par les flammes et le chaos.
Un tournage sous les meilleurs auspices
Brandon Lee, fils du grand Bruce Lee et fan inconditionnel de la BD originale travaille avec le réalisateur pour aboutir à un scénario cohérent et un film grandiose. Il passe aussi de nombreuses heures avec James O’Barr afin de comprendre le personnage d’Eric Draven, ce vengeur de la nuit immortel et empli de colère et de rancune.
La production avance à grand pas, les acteurs sont choisis, Brandon Lee tient le rôle principal et le tournage commence. L’ambiance est sympathique malgré la noirceur du récit. L’équipe s’apprécie et le tournage se déroule dans la joie et la bonne humeur.

L’accident
Brandon Lee, connu pour son goût des plaisanteries passe son temps à tomber sous les balles à blanc en faisant semblant d’être réellement mort. Mais la plaisanterie est courte car dans la nuit du 31 mars 1993, lors d’une scène de fusillade, Brandon tombe et ne se relève pas. L’équipe de réalisation reste figée avant d’appeler les secours en catastrophe. L’acteur, touché à l’abdomen meurt quelques minutes après son arrivée à l’hôpital à l’âge de 28 ans.
L’enquête révèlera que l’arme utilisée pour le tournage avait été chargée quelques jours plus tôt avec des balles réelles. Il semblerait que lors du tournage de la scène de la fusillade, l’arme, bien que chargée cette fois ci avec des balles à blanc ait également contenu une balle réelle coincée dans le canon de l’arme.

La légende du film
Le tournage est à l’arrêt, l’équipe est sous le choc et c’est finalement la compagne de Brandon Lee, Lisa qui demande à ce que le film soit terminé. Alex Proyas accepte alors de finir la réalisation du film en l’honneur de son ami disparu.
A sa sortie, le film est un succès. L’aura de mystères qui entoure la mort de Brandon Lee encourageant sans doute les fans à se déplacer dans les salles obscures. Entre triades, conspirations et accidents, le destin tragique de l’acteur n’est pas sans rappeler le dernier film de son père, Bruce Lee, mort officiellement d’une réaction allergique douteuse à l’âge de 32 ans. Dans son dernier rôle, le père de Brandon interprétait justement un acteur mourant lors d’un tournage à cause d’une balle réelle confondue avec une balle à blanc. Il y a des coïncidences que le destin ne renierait pas…
Néanmoins, The Crow est à la hauteur de sa légende. Brandon Lee y livre une interprétation excellente du personnage du rockeur vengeur. Le film est une réussite visuelle et scénaristique. L’histoire bien que noir et violente recèle une grande part de beauté, portée par la mélancolie des sentiments amoureux.
Et la fin ? Ils vécurent heureux et eurent de nombreux enfants, et le second film The Crow le retour connu le même succès… Évidemment que non patate ! En revanche, il y a bien eu une série avec Mark Dacascos mais pour connaître la fin, comme d’habitude, il va te falloir attraper ta petite télécommande et aller jusqu’au bout du générique.
Salut toi !
La science-fiction ce n’est pas vraiment ton truc mais en même temps tu aimerais vraiment comprendre tes amis, tes collègues quand ils abordent le sujet ? Je ne te promets pas de faire de miracle, ton cas semble un peu désespéré mais j’ai un petit film qui devrait t’aider à surmonter ton souci.
Robocop, un film de 1988 de Paul Verhoeven. Qui sait peut-être que tu deviendras fan de science-fiction avec ça… !

On va commencer par les bases, Robocop c’est un film culte. Tout commence par un policier qui chemin faisant rencontre des malfrats. Les truands par la vision alléchée d’un bel uniforme lui tiennent à peu près ce langage : Oh hé monsieur l’agent, vous avez l’air bien poli et bien courtois. Nous ne sommes que de paisibles citoyens, passez donc votre chemin. Le policier bien trop naïf se laissa attendrir…
Comment est né Robocop ?
Robocop c’est avant tout l’idée d’un certain Edward Neumeier, scénariste de son état qui, après avoir collaboré sur un autre grand classique de la science-fiction à savoir Blade Runner, décide d’étoffer son expérience de la robotique au cinéma.
Il présente son projet à plusieurs réalisateurs qui déclinerons plus ou moins gentiment l’invitation tel que David Cronenberg ou Jonathan Kaplan avant qu’un certain Paul Verhoeven ne vienne poser sa candidature. Le réalisateur est inconnu aux Etats-Unis mais à déjà tourné quelques bons films en Europe.
Neumeier fait également appel à la société de production Orion Pictures, indépendante à l’époque, pour produire le film. C’est cette même société qui, trois ans plus tôt, a produit Terminator, le “grand frère avoué” de RoboCop. Paul Verhoeven intégrera même un morceau de la bande originale du film de James Cameron dans une séquence de son oeuvre, assumant pleinement son influence et sa place de “petit frère”.
Les grands thèmes abordés
RoboCop est l’un des héros les plus célèbres des années 1980 et des années 1990. Le film tourne autour de grands thèmes comme l’ordre, la corruption et les excès que peuvent amener une politique sécuritaire.
Le film commence par un faux journal télévisé, dans lequel se succèdent, un montage d’images représentant un monde ultra-violent ; images auxquelles viennent s’intercaler sans aucune explication des plages de publicités. Dès le début, Paul Verhoeven met les choses au clair. L’européen fraîchement débarqué au pays de Terminator, entend ironiser sur les paradoxes de l’Amérique de Reagan.
Il choisit d’ailleurs la ville de Détroit comme décor à son film. Autrefois mégalopole économique de l’État du Michigan, fleuron de l’industrie automobile américaine et berceau du fordisme dans les années 20, cette ville est devenue à partir de la fin des années 60 un symbole du déclin de l’empire américain, avec la fuite des grands constructeurs de voitures.

Mais c’est un homme ou une machine ?
Robocop c’est également un film sur la conscience et l’apport de la technologie dans la survie de l’espèce humaine. Robocop est avant tout une machine, pas un homme. Si la conscience humaine de l’homme qu’il a été revient petit à petit, il suffit d’une ligne de code dans son programme pour le mettre hors service. Paul Verhoeven ne répond à aucune question bien sûr, il se contente de poser le décor, de titiller la conscience de ses spectateurs et d’attendre que les cerveaux bouillonnent. C’est son truc, il fera la même chose avec Basic Instinct. Paul, ce n’est pas bien de laisser des questions en suspend comme ça… !
50% homme, 50% machine, 100% flic !
Affiche du film Robocop (1988)
Voilà, après j’aurais pu te parler de Blade Runner, de Star Wars, de Total Recall ou même de la Planète des Singes mais bon… Entre nous si je peux avoir l’occasion de me la raconter avec mon film préféré, pourquoi je me gênerais. Et puis, j’ai pas menti, tu devrais être plus à l’aise pour parler science-fiction avec tes potes maintenant. Sauf si tu ne regardes pas le film… Quoi ? Te raconter toute l’histoire ?… Attends-je réfléchis, je réfléchis… Non ! Pourquoi ? … On ne peut pas connaître un film sans l’avoir vu !
Salut toi !
Eh dis donc, ne fais pas semblant de disparaître, cale toi bien dans ton fauteuil, aujourd’hui on aborde la prestidi, la presditigi, la magie !
Un bar sur l’univers Harry Potter vient d’ouvrir en bas de chez toi, ça fais trois mois qu’on t’en parle et tu aimerais bien prouver à tout le monde que oui, la magie tu peux en faire même si tu es un moldu, ne bouge pas, levé de rideau sur Le Prestige, un film de Christopher Nolan de 2006 avec les beaux Christian Bale et Hugh Jackman.
Comment ça marche la magie ?
Réunir sur une même toile, de cinéma bien sûr, Batman et Wolverine il n’y a qu’en rêve qu’on peut voir ça. Ça tombe bien, avec Nolan, on a un spécialiste de la question. Direction la fin du XIXe siècle.
Un grand tour de magie, c’est aussi simple qu’une recette de Bierreaubeurre. Trois étapes : La promesse, le tour et enfin le prestige. Notre cher Nolan, en bon dramaturge, va construire son film sur le même principe. Si on a bien dans le cinéma aujourd’hui un champion de la mise en abîme, c’est bien lui.

Spoiler, c’est pas bien !
A la maison, j’ai un spécialiste du spoil. L’inverse de ce qui fait le charme de la magie. Je m’explique : un tour de magie c’est intriguant tant qu’on ne connait pas l’astuce. Pauvre de moi, neuf fois sur dix, mon co-spectateur préféré me spoil l’intrigue juste avant le prestige, juste avant la révélation. Je l’étoufferais bien avec un choixpeau magique mais il paraît que ça ne se fait pas. Une fois n’est pas coutume, devant le prestige, il est resté bouche bée. C’est tout juste si les pop-corn qu’il enfournait malicieusement depuis le début du film ne sont pas retombés contre leur gré dans le saladier d’où ils étaient issus.
De quoi il parle ce film ?
Je te raconte un peu l’histoire quand même ? Pas celle des pop-corn bien sûr… Celle là elle est connue, c’est la chaleur qui fait exploser les grains de maïs et les transforme en délicieuses friandises… Deux collègues magiciens se brouillent suite à un dramatique accident. Chacun fera alors carrière à sa manière tentant à chaque tour d’accumuler un peu plus de renommée, de célébrité, de prestige. Une histoire de vengeance, l’envie pour chacun de démontrer à l’autre qu’il est un meilleur magicien.

Le film est très bien servi. Le scénario est surprenant, efficace, les acteurs font preuve d’un grand sens du spectacle. Hugh Jackman et Christian Bale, chacun dans leur registre, mais avec beaucoup de justesse. Costumes, musique, décors, réalisation, aucun faux pas notable, l’illusion est parfaite même après le générique.
Un film à voir
Ça impressionne hein ? Bah oui, c’est ça la magie du cinéma. Les dragons c’est bien. Les baguettes magiques c’est bien. Mais quand d’un claquement de doigts tu peux apparaître ou disparaître à volonté et retourner le cerveau de tes spectateurs, que demander de plus ? Une cape d’invisibilité peut-être ? Quand à la fin du film, tu connais la musique …
Salut toi !
Tu viens prendre ta dose de cinéma hebdomadaire ? J’ai été un peu fainéante aujourd’hui et je n’ai pas eu envie de choisir de film mais de te proposer un personnage.
Imaginons qu’après deux cent dix sept tentatives tu viennes enfin d’avoir un match sur Tinder. Pas de bol, ton crush a marqué en description qu’il était fan du cinéma des années 20. Ni une ni deux, je vais faire de mon mieux pour te sauver la vie et te permettre d’entamer une idylle rayonnante et gargantuesque.
La naissance de Charlot
Avec une carrière longue de 65 ans, Charles Chaplin ce perfectionniste à réalisé pas loin de 80 films dont, entre autre, The Kid, La ruée vers l’or, Les Temps Modernes et Les lumières de la ville.
Charlot lui est né lors du tournage de « Charlot est content de lui ». Son créateur voulait que le personnage entier soit une contradiction, un peu comme toi finalement et ton obsession pour les applications de rencontre. Le pantalon ample, la veste étriquée, le chapeau étroit et les chaussures larges, l’élégance à l’américaine presque digne d’une Coco Chanel. Chaplin a également ajouté une petite moustache qui, selon lui, le vieillirait sans affecter son expression. D’après lui, le personnage est né comme cela, par un enchevêtrement de vêtements sans queue ni tête. Si l’habit ne fait généralement pas le moine, ici, c’est bien le costume qui donna vie à Charlot et lui permit d’être le vagabond que tout le monde connait. Drôle sans le vouloir, généreux, gentil et d’un éternel optimisme.
Qui est Charlot ?
Charlot est un homme aux multiples talents. Tantôt pompier, tantôt boxeur. Danseur, garçon de café, artiste peintre ou encore dentiste. Il ne lui faut pas grand chose pour faire rire les spectateurs. Un simple mouvement des épaules, une démarche ou une manière particulière de lever son chapeau pour dire bonjour, s’excuser, se moquer ou s’enfuir.
Véritable renard de la rue, il esquive les policiers colériques et les malfrats effrayants. Sans le sous, le peu qu’il possède revient toujours à d’autres démunis. Un orphelin, un malade ou une belle aveugle. Les films commencent toujours par un Charlot seul et affamé et se termine toujours de la même manière. Presque un personnage de bd en somme sans le banquet et le barde accroché en haut de son arbre mais plutôt s’en allant vers le soleil couchant, un poor lonesome cow-boy muet sur les lèvres.

Les grands thèmes abordés
Chaplin se sert de Charlot pour parler de ce qui lui tient à cœur. La misère sociale, le capitalisme, la guerre, l’avarice et l’amour. Car Charles, tout comme son Charlot, est un grand romantique. Et l’amour, bien que difficile à évoquer sur un grand écran sans tomber dans un excès de sentiments, reste un très beau sujet pour un film.
Charlot amoureux
Dans la ruée vers l’or de 1925, Charlot est fou amoureux d’une jeune danseuse. Persuadé qu’elle viendra le rejoindre pour le réveillon du Nouvel An, il imagine une soirée parfaite, un bon repas et une petite danse avec des petits pains. L’image est superbe mais la belle ne vient pas et Charlot part la rejoindre et lui pardonne de l’avoir oublié sans un mot et sans même un regret. Eh oui, Charlot n’est pas rancunier et il est profondément amoureux et adorable.
Charlot rebelle
Dans The kid de 1921, Charlot est sans le sous vivant d’arnaques et de récup’. Pourtant, il adopte cet enfant trouvé dans les rues et abandonné par une mère ne pouvant s’en occupé. Il travaille encore plus dur et donne tout ce qu’il possède à cet enfant qu’il considère comme son fils allant même jusqu’à défier les autorités qui voudrait le séparer du bambin. Eh oui, Charlot est un rebelle qui ne tient pas en grande estime les règles injustes.
Charlot altruiste
Dans Les Lumières de la ville de 1931, Charlot devient le protecteur d’une marchande de fleurs aveugle. Il se battra de toutes ses forces pour aider la jeune femme à payer l’opération qui pourrait lui rendre la vue. Même si cela signifie lui donner tout ce qu’il possède avant d’aller en prison, persuadé qu’il ne la reverra jamais. Eh oui, Charlot se soucie du bien être des autres avant le sien.

La fin de Charlot
Malgré tout, Charlot fini par disparaître après avoir été le héro d’une soixantaine de film. Sa maladresse, sa mélancolie et sa capacité à se sortir des pétrins dans lesquels il ne manque jamais de se plonger lui vaudront l’affection du public bien après sa disparition. Il manquera surtout à Chaplin, son créateur, triste de devoir se séparer de son personnage de clown préféré.
Aller, tu sais tout ce qu’il faut savoir pour impressionner ton rencard Tinder. La petite anecdote en plus, c’est que tout ces films sont muets évidemment, sauf Les Temps Modernes, film parlant, en tout cas sonorisé où on découvre pour la première fois la voix de Charlot chantant, dernière facétie du personnage, dans une langue incompréhensible.
Bon, je te raconte pas vraiment la fin, mais tout ce que je te demande c’est de surtout pas, toi, me raconter la fin de ton rencard !
Salut, t’es là ? Parfait !
T’as reçu une invitation pour un assister au premier concerto de ta frangine et t’oses pas lui dire que tu n’y connais rien en musique classique ?
On va commencer par les bases alors avec Amadeus, un film de 1984 de Milos Forman. Avec ça, tu sauras tout ce qu’il faut savoir sur Mozart. Oui je sais il y en a plein d’autres des compositeurs mais des films sympas il n’y en a pas cinquante milliard par contre !
Je t’explique rapidement : Tout commence par un vieux monsieur seul chez lui qui hurle à la mort parce que la vie est vraiment trop injuste et qu’il a fait des choses dont il n’est pas très fier. De désespoir, il se tranche la gorge et atterrit sans plus de ménagement à l’asile. Là, il fait la rencontre d’un prêtre et va lui raconter son histoire. Celle du grand compositeur qu’il a été et de son plus grand ennemi, un certain Wolfgang Amadeus Mozart.
Un film sur Mozart
Amadeus c’est un film musical. Tout l’intérêt c’est d’entendre des chefs d’œuvre du compositeur viennois. Inspiré d’une pièce de théâtre de Peter Shaffer, le parti pris d’aborder la vie de Mozart par le truchement de son ennemi juré de l’époque Antonio Salieri a le bon goût d’évoquer la condition humaine, le travail en opposition au talent, la politique face à l’impertinence, le succès face à la postérité.

Salieri vs Mozart
Salieri c’est la star de l’époque, compositeur officiel de la cour, prédécesseur de Wolfgang Amadeus Mozart, il fut le prof de Beethoven, de Schubert et Liszt. Si tout ce petit monde avait pu s’entendre nous aurions probablement eu les Beattles avant l’heure. Salieri en travailleur acharné poli et aimable à les faveurs du public. Mozart, dès sa plus tendre enfance, doué d’un talent inné, se montre aussi insolent qu’il est génial. De nombreuses années plus tard, la mort prématurée de Mozart, âgée seulement de 43 ans le propulsera au panthéon des compositeurs immortels là où Salieri tombera dans les abysses du top 50 viennois. De là à conclure que vivre vite et mourir jeune est la garantie du succès et que le travail ne paie pas face à l’éternité il n’y a qu’une gamme que je ne franchirais pas, de deux bien entendus.
Tom Hulce vs F. Murray Abraham
D’une esthétique baroque bien maîtrisée, le film remportera tout de même huit oscars. Mick Jagger fut pressenti pour le rôle du bon Wolfgang. Mais comme le prétend le proverbe, Pierre qui roule n’amassant pas mousse, c’est Tom Hulce qui héritera de la sainte perruque. Si ce dernier à moins de dents que monsieur Jagger, il gratifiera le film d’un rire presque aussi inoubliable que la Flûte Enchantée. Celui qui interprétera Salieri, F Murray Abraham et qui, comble de l’ironie décrochera un oscar, est arrivé là par hasard en rendant gentiment service à Milos Forman qui cherchait un comédien pour donner la réplique à Tom Hulce lors d’une répétition.
La postérité du film
Aujourd’hui, que reste-t-il de cet Amadeus qui a entraîné des hordes de spectateurs dans les salles en 1984 ? Le film tient curieusement toujours debout. Son caractère un tantinet ampoulé ajoute même à son charme. Articulé comme un lent requiem, le film avance au diapason de la musique omniprésente de Mozart. Si certains puristes continuent de se gausser en voyant ce tableau truffé d’inexactitudes, Milos Forman, l’iconoclaste, peut, sans rougir, paraphraser son héros : « Pardonnez-moi Majesté, je suis un homme vulgaire mais – je peux vous l’assurer – ma musique ne l’est pas ! »
Comment ça se termine ? Jack est dans l’eau, frigorifié tandis que Kate Winsley se trouve seule sur une planche qui aurait facilement pu offrir un refuge à deux personnes… Nan je déconne, évidemment si tu veux savoir la fin, comme d’habitude, tu devras regarder le film de la première clé à la dernière croche. Je ne te garantis pas que cela fera de toi un musicologue avertis mais au moins tu devrais être capable de citer à ta frangine deux trois noms qui sentirons bon le chocolat, viennois bien entendu…
Cher amis geekos
Oui c’est moi, me revoilà !
Toujours en quête de te faire découvrir quelques trucs, je vais aujourd’hui te parler d’un mythe : la geste arthurienne.
Ce n’est pas un gros mot. Il s’agit d’un cycle comportant un certain nombre d’histoires et de personnages se rassemblant autour de la figure d’Arthur. Il fût roi de la Grande-Bretagne, était doté d’une épée magique et d’un cercle de chevaliers, comportant entre autres Lancelot et Perceval. Leur mission était de trouver le Graal.
Alors oui, le geek que tu es en a surement déjà entendu parler et c’est tant mieux. On a déjà un pied dans la soupe dans ce cas, dirais-je. Il s’agit en effet d’un thème cher à beaucoup de films, de séries, de jeux vidéo.
Néanmoins, pourquoi suis-je prise de l’envie de t’écrire sur ce sujet en particulier ?
Et bien, vois-tu, le point de départ est encore une histoire d’attente. Il s’agit de l’attente séparant ma découverte du dernier épisode de la série Kaamelott, il y a 11 ans donc et du visionnage du volet 1, au cinéma, il y a de cela quelques semaines.

Ce fut un long suspense, tu dois t’en douter.
Le film en lui-même n’est pas parfait, mais quel plaisir de retrouver cette adaptation du cycle arthurien, qu’Alexandre Astier a adapté en tragicomédie sur petit écran.
Ce fut à la fois plaisant et nostalgique.

Cela m’a donc donné l’idée de te faire une petite lettre. Afin de remonter sur quelques films et aussi pour te faire sortir ce vilain souvenir de collège et du « Chevalier à la charrette », ce livre du cycle arthurien que l’on nous faisait étudier.
Pour toi, et cela peut paraître logique aujourd’hui, ton premier souvenir notable de film sur ce mythe est sans doute le bien aimé dessin animé Disney « Merlin l’enchanteur », datant de 1963.

Comme son titre l’indique, il est centré sur la figure de Merlin. Il s’agit du magicien de la cour d’Arthur dans la mythologie. Ici, il prend le rôle presque paternel de professeur, de conseiller, qui a vu en Moustique le futur roi qu’il sera.
Haaaaaa, que de souvenirs.
Bon, je m’éloigne, mais des films sur l’univers arthurien, il y en a beaucoup. Tu peux même choisir de te concentrer sur un personnage ou une autre de l’histoire. Les trois personnages prédominants la culture populaire doivent être Arthur, Lancelot et Merlin. Le roi, le preux chevalier et le magicien.
Je vais, comme la fois précédente, te parler de trois films. Pourquoi ?
Parce que quatre c’est trop et deux pas assez bien sûr !
Je t’ai parlé de Kammelott, qui tourne en dérision la légende, mais comment ne pas te parler de l’adaptation de Terry Gillian et Terry Jones, sorti en 1974 et s’intitulant Monty Python, Sacré Graal. Bon, que l’on soit d’accord, ici, je te parle d’un film qui surf joyeusement sur l’absurde. Mais c’est tellement drôle, tellement loufoque que je ne peux pas ne pas t’en parler. Tu seras écroulé de rire du début à la fin. Difficile de résumer, mais on peut dire que ce film est champion toutes catégories si on recherche la version la plus anachronique, la plus folle et fausse de mythe. Tu l’as ici. Inutile d‘aller plus loin.

Bon après, toutes ces adaptations ne brillent pas par leur fidélité au mythe tel qu’il a été écrit. Tu veux quelque chose de plus sérieux? J’ai ce qu’il te faut. Si tu veux une adaptation plus fidèle, je ne peux que te recommander Excalibur de John Boorman, datant de 1981. Alors, oui je sais, elle a un peu vieilli cette adaptation, mais cela reste l’un des films le plus fidèle au matériel d’origine. Le scénario, le côté épique, les acteurs : tout y est, fait aux petits oignons pour être au plus proche de la légende. Bon, on va pas se mentir, si on le regarde aujourd’hui, il y a quelques défauts, notamment en termes d’aspect visuel et de mise en scène. Cela a le mérite de nous faire dérider un peu. Néanmoins, il reste un film que l’on peut considérer comme « culte ».

Quoi ? Après ces films, qui sont, mine de rien, un poil vieillots, tu voudrais quelque chose de plus moderne ? Bien, bien… Je peux te parler de la version rock’n’roll de Guy Ritchie, sortie en 2017 et qui se nomme simplement « Le roi Arthur – La légende d’Excalibur ». Ici, pas de joute du moyen âge ou de quête du saint Graal, mais une longue reconquête du royaume détenu par le méchant Vortigern par Arthur, fils perdu d’Uther, avec son épée magique. Ici, tout a l’apparence d’un clip de musique : le rythme effréné, la mise en scène graphique, la bande son. Un vrai film d’action dans cet univers.

Et quel univers ! Je ne t’ai parlé que de trois films, mais il y en a quelques-uns de plus à découvrir.
La série Merlin, qui fût diffusée sur BBC One de 2008 à 2012, si tu veux une série plus axée Young adult.
Le film Le roi Arthur de Antoine Fuqua de 2004, si tu veux quelque chose plus centré sur une réalité historique.
La série Cursed : La rebelle, datant de 2020 de Frank Miller et Tom Wheeler si tu recherches une série Netflix.
Et j’en passe.
Pour conclure, pourquoi moi j’aime bien cette geste? Essentiellement, car, en plus de pouvoir s’adapter sur différent type de médium – cinéma, télévision, jeux vidéo, cela reste un pourvoyeur de bonnes histoires bien épiques et satisfaisantes. Je suis friande de ces récits pleins d’épées, de boucliers, de terres magiques et de chevaliers en armures. Chacun des personnages a une quête à accomplir, des monstres à affronter.
En somme, la geek en moi est fan car ce sont des thématiques dans lesquelles elle se retrouve. Qu’en penses-tu?
Bon, voilà, c’est la fin de cette lettre pleine d’épées et de capes. Ce fut un plaisir de converser sur ce sujet avec toi et je te retrouve pour de prochaines aventures.
Ofie
Cher amis geekos, que tu sois en herbe ou non.
Après plusieurs mois à être dans le noir, seule chez moi, transie d’ennui, voilà que les salles de cinéma, et les lieux de culture en générale, ont rouvert leurs portes.
Et je dis un grand Yes ! Enfin ! Avant de me précipiter vers une de ces salles.
Et puis vint la désillusion (ou presque)…
La désillusion quand je me suis rendue compte que dans le cinéma le plus proche et le plus ac- cessible de chez moi, il n’y avait pas grand chose correspondant à mes goûts. Surtout en cette période de réouverture.
Car la dernière fois où je suis allée au cinéma remonte à… pas mal de temps. Les études aidant, je me suis donc mise à étudier des cultures cinématographiques au delà de notre côté de la pla- nète. Notamment du côté asiatique.
Et à voir d’autres films…
Et à en parler autour de moi…
Me voici donc aujourd’hui en mission, prise de l’envie de te proposer une autre partie de ce qui se fait au cinéma ces dernières années. Non, il ne s’agit pas de te proposer une encyclopédie com- plète du cinéma en Asie, ce serait bien trop long pour toi comme pour moi, mais au moins un bref aperçu. Vois un peu ça comme une porte d’entrée.
Afin que ton monde cinématographique ne soit plus restreint aux blockbusters Marvel (qu’on adore certes, là n’est pas la question) et aux comédies françaises (dont le bon goût est question- nable).
Je me suis posé la question cruciale qui est la suivante : par où commencer ? Quels films pour- rais-je te recommander afin de ne pas te faire fuir à toutes jambes dès le premier visionnage?
Je vais t’en proposer trois, pour y aller doucement, et du même pays, la Corée du Sud. Car oui, il y a du cinéma en Corée du Sud, pas juste de la K-pop et les dramas corréens que tu peux trouver sur Netflix.
Pourquoi ce pays ? Car il a désormais une place de choix dans les festivals internationaux, du fait d’une reconnaissance critique de plus en plus marquée. De ce fait, ces films sont plus faciles à trouver et à visionner, malgré une forme de censure, certes moins forte que dans d’autres pays asiatiques, qui est toujours présente. Tous ça arrive grâce, entre autres, à une nouvelle vague de cinéastes qui proposent un large éventail de films de tous genres et de tous sujets.

Commençons gentiment, je vais d’abord te proposer un film qui va te faire revoir des têtes fami- lières, comme ça, tu ne seras pas trop dépaysé. Connais-tu le film Le transperceneige de Bong Joon-ho, sorti en 2013 ? Peut-être as-tu entendu parler ou vu la série Netflix du même nom. Et bien, ce film, adapté d’une BD française crée par Jacques Lob et Jean-Marc Rochette (c’est la ligne cocorico de cet article) est d’origine sud-coréenne. Et oui, mais pour les visages connus dont je te parlais plus tôt, on peut compter à la distribution Chris Evans (coucou Captain), Tilda Swinton (coucou l’Ancien) ou encore John Hurt (rien que ça).

A leur côté se tient une partie de la distribution qui est coréenne, notamment les acteurs Song Kang-ho et Ko Ah-sung, les petits chouchous de ce réalisateur. Bref, c’est un super film, dont on ne peut remettre en cause ni les qualités de réalisation ni l’histoire. Tu seras scotché à ton siège tout le long du trajet.

Je vais rester un peu sur ce réalisateur. Pourquoi ? Tu en as surement entendu parler à d’autres occasions. Le petit cinéphile que tu es a peut-être suivi de loin (ou de près) l’actualité du cinéma et entendu parler de ce film qui a presque tout raflé en terme de récompenses en festival en 2019. Non ? Ce film, c’est Parasite. Je ne peux rien te dire sur l’histoire, hormis le minimum. C’est l’histoire de deux familles et d’une maison. Voilà, c’est tout ce que tu auras. Pour le reste, il faudra que tu ailles voir. Marjo me hurlerait dessus si je t’en disais plus de toute façon. Et comme tu as du le comprendre, le spoiler, ce n’est pas le genre de la maison. Mais un film qui a obtenu, la même année, l’Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur et la Palme d’or à Cannes, ça doit valoir le détour non ? Pour essayer ? C’est moins un blockbuster que le premier mais tu ne perdras rien au change je te rassure.


Le dernier film dont je vais te parler est Dernier train pour Busan de Yeon Sang-ho, sorti en 2016. Je te vois déjà : Tu vas te dire « mais d’où est-ce qu’elle le sort celui là ?».
Je te le propose car c’est un film de… zombies. Oui oui, ils font aussi des films de zombie en Corée du Sud et généralement, on aime plutôt bien ça par ici. Mais comment le font-ils ? Je veux dire, comment voient-ils le sujet et le traitent-ils ? Intriguant, non ? Bon, si cela ne te branche pas trop les zombies, je comprends aussi. Alors tu peux mettre ta casquette dans l’autre sens et juste voir dans ce film un mélodrame familiale très bien fait, émouvant et zapper les zombies.
Pour la petite anecdote : tu as peut-être dû voir le film Péninsula au panthéon morbide des films qui ont eu le malheur de sortir en 2020. Et bien, c’est la suite du film que je te propose.

Bon, je te l’accorde, le cinéma asiatique ne se limite pas à la Corée du Sud.
Et des films intéressants en Asie, il y en a beaucoup ! Pour peu que l’on se penche dessus et qu’on fasse quelques recherches.
Tu n’as qu’à choisir : Chine, Japon, Taiwan, Hong Kong, Vietnam… Et j’en passe. Tu en as aussi pour tous les styles. Drôles, dramatiques, actions, thrillers, arts martiaux, documentaires…
Ce n’était ici qu’une entrée en matière. Un peu comme les bandes-annonces pour te mettre dans le mood dans une salle de cinéma.
C’en est presque compliqué pour moi de ne t’en citer que trois. J’ai du choisir avec pas mal de frustration.
Mais ça en vaut le détour. Et en soirées, quand le sujet « cinéma » viendra sur le tapis, ce qui ne manquera pas au cours des prochaines semaines, tu pourras impressionner quelques personnes. Encore mieux, pense aux nombreux films et cinéastes que tu auras le temps de découvrir si on se mange un nouveau confinement dans les dents.
PS : Je ne résiste pas à l’envie de te parler d’un quatrième et dernier film, qui te retournera le cer- veau à coup sûr. Tu n’as jamais entendu parler d’Old Boy de Park Chan-wook ? Et bien et bien,voilà, c’est chose faite. Et que te dire ? Fonce le voir ! Et surtout… SURTOUT, ne consulte pas Wikipédia dessus, ni sur aucun autre film d’ailleurs, cela équivaudrait à basculer du côté obscur de la force.
Ofie
Salut, t’es là ? Parfait !
T’en as marre de passer pour un noob à chaque fois qu’on parle de cinéma et t’aimerais pouvoir briller en société toi aussi ?
Je n’ai qu’un film à te conseiller, c’est M le Maudit de 1931, de Fritz Lang. Avec ça, tu pourras clouer le bec à tous les cinéphiles en herbe qui croiseront ta route. Par contre, vu le sujet, je te garantis pas l’ambiance de la soirée …!
Je te fais un rapide résumé : Dans une cité ouvrière, une mère attend impatiemment le retour de sa fille de l’école, mais un inconnu, dont tu ne verras que l’ombre, réussit à attirer la fillette avec des sucreries et un ballon. Peu de temps après, la police découvre le corps sans vie de l’enfant et se met à la recherche du criminel. L’enquête ne mène à rien et les habitants en viennent à se soupçonner les uns les autres. Les dénonciations anonymes commencent à devenir monnaie courante et les policiers sont rapidement à bout de forces.
Un des meilleur film de l’histoire…
Outre le fait que ce soit en noir et blanc parce qu’en 1931 on ne sait pas encore fixer la couleur sur les pellicules, M le Maudit est considéré comme l’un des meilleurs films jamais réalisé à ce jour. C’est également l’œuvre cinématographique la plus analysée de l’histoire et ça ce n’est pas rien quand même !

Dans l’antre du roi de la montagne
M le maudit c’est avant tout une musique qui te trotteras dans la tête, un peu comme A la volette de Kaamelott mais en plus désagréable. Le refrain que M sifflote à de nombreuses reprises dans le film, « Dans l’antre du roi de la montagne », extrait de Peer Gynt d’Edvard Grieg, est bien connu aujourd’hui pour être particulièrement dérangeant. D’ailleurs, si les publicitaires l’utilisent pour faire un clin d’œil au grand cinéaste que fût Fritz Lang, les téléspectateurs eux ont pris l’habitude de zapper dès l’entente des premières notes.
Un film d’époque
M le maudit c’est aussi un film à replacer dans son contexte. L’histoire prend place dans l’Allemagne des années trente avec la montée en puissance du nazisme et la crise économique. Une période peu propice à la gaieté et à la joie de vivre. Le film est imprégné au contraire d’une violence, d’une peur et d’une tension qui vont croissantes au fur et à mesure de l’histoire jusqu’à atteindre un point critique où la justice et la compréhension ont totalement désertées le champ de bataille. Le personnage de M devient alors le bouc émissaire de toutes les angoisses et les peurs de la population. De prédateur au début de l’histoire, il devient rapidement la proie, pourchassée par les habitants et menacés par les gangsters et les policiers.
Ombre et lumière
M. le Maudit c’est également un film visuellement très beau. Outre l’utilisation des ombres et des lumières, les plans sont en majorité chaotiques, la faute à une caméra jamais fixe. Tout cela contribue à faire monter la tension et à mettre le spectateur mal à l’aise, à l’instar de M, ce personnage qui paraît ne rien ressentir mais finit transit de peur et d’incompréhension. De son côté Fritz Lang choisit de nous montrer aussi souvent que possible l’ombre de M, plutôt que son visage, allusion probable à cette ombre qui se cache en chacun de nous.

Peter Lorre
Mais M le maudit c’est aussi un visage, celui de Peter Lorre. L’acteur est un débutant dans le film de Fritz Lang et quel début. On pourrait croire que jouer un tueur d’enfant n’est pas le meilleur moyen de commencer une carrière mais que nenni. Forcé à quitter l’Allemagne en 1933 à cause de ses origines juives, il part à la conquête de l’Amérique et rencontre un certain Alfred Hitchcock. Trois ans après son départ d’Allemagne, l’acteur, alors au sommet de sa carrière, reçoit une lettre écrite par Hitler. Cette lettre exprimait son admiration pour l’acteur notamment pour son rôle dans M le maudit, où il jouait le tueur d’enfants, et annonçait que Lorre pouvait retourner en Allemagne y continuer sa carrière malgré son origine juive. Peter Lorre répondit au dictateur que l’Allemagne avait déjà un assassin de masse et qu’il n’y avait pas de place pour un deuxième. Un affront qui valu à Peter Lorre de se retrouver en 3e position sur la liste des personnes à supprimer de l’Allemagne nazie.
Un film parfait
On va être clair. C’est un bon film, beau, intelligent, bien fait et bien interprété. Il n’y a aucune fausse note, aucune scène inutile, aucune faute de rythme. C’est parfait. Alors je te laisse le découvrir et non je ne te raconterais pas la fin parce que, premièrement je n’ai pas envie, deuxièmement ça ne se fait pas et troisièmement… Tu sais bien qu’on ne peut pas connaître un film sans l’avoir vu… !
Salut, t’es là ? Parfait !
T’as du temps devant toi et pas franchement d’idées pour t’occuper ? J’ai le film idéal pour ça ! Et crois moi, tu ne regretteras pas le voyage !
Je te propose Cléopâtre, un film de 1963 réalisé par Joseph L. Mankiewicz. Alors je te vois venir : 1963, Cléopâtre… Dis comme ça c’est sûr que ça fais pas vibrer.
Je t’explique : Tout commence le 30 septembre 1960. Le producteur Walter Wanger a décidé de rencontrer le président de la 20th Century Fox pour lui parler d’un projet un peu fou. Un film retraçant la vie de la dernière reine d’Égypte, Cléopâtre. Ce qu’il ne sait pas c’est que ce film deviendra LE film le plus cher de l’histoire d’Hollywood. Il ne sait pas non plus que la vedette du film Elizabeth Taylor enchaînera les problèmes de santé durant toute la production et que ses histoires sentimentales prendront des proportions gigantesques. Et comment pourrait-il se douter qu’il lui faudra trouver un second réalisateur quand le premier jettera l’éponge ?!
Un film démesuré
Cléopâtre c’est le film de tous les superlatifs : une œuvre de quatre heures, un tournage titanesque, rocambolesque, qui mit son studio au bord de la faillite, des moyens énormes, des têtes d’affiches et leurs caprices de stars, de multiples reconstructions de décors, un projet de cinq ans et un tournage étalé sur deux, interrompu de nombreuses fois.
A se demander ce qui passa par la tête des producteurs en acceptant de financer un monstre pareil. Le résultat est sans appel : échec commercial et critique.
Scandale et faillite
Les nombreux scandales ayant entaché la réputation du tournage ont eu des conséquences bien néfastes pour la Twentieth Century Fox. Avec un budget initial de 2 millions de dollars et un budget final de 35 millions, la grande question est pourquoi ? Pourquoi aussi grand, aussi cher, aussi long ?
Tout simplement parce que le destin de la dernière reine d’Égypte méritait bien qu’on se donne autant de mal voyons. Parce que le spectacle vaut largement ses quatre heures de visionnage et parce qu’Elisabeth Taylor campe une Cléopâtre à la hauteur de la légende.

Des acteurs mythiques
Richard Burton n’est pas mal non plus en Marc Antoine. D’ailleurs il a peut-être pris son rôle trop à cœur car c’est bien sa relation avec Elisabeth Taylor qui amena le plus de scandales sur le plateau du film. Rex Harrisson quant-à lui est un César à la hauteur de sa réputation. Peut-être aurait-il fallut que l’acteur apprécie un peu plus Elizabeth Taylor parce qu’on peut clairement voir une certaine froideur entre les deux.
La vie de Cléopâtre
Le film retrace la vie de Cléopâtre à partir de l’arrivée de Jules César en Égypte jusqu’à sa mort. Encore aujourd’hui, ce sont des images du film qui nous viennent en tête quand on pense à Cléopâtre. De son arrivée devant le grand consul, caché dans un tapis, à la célèbre morsure du serpent qui lui ôtera la vie et fera d’elle une figure mythique, en passant bien sûr par son entrée triomphale dans Rome, parée d’or sur un char monumental : Le film retranscrit avec grandeur ces moments de l’histoire et c’est peut-être pour ça qu’il aura coûté aussi cher aux producteurs. Après tout, pour mettre en avant la magnificence de cette grande reine, il fallait bien y mettre les moyens.

Un très beau film
Et c’est dans les détails que se cache le budget pharaonique de ce film. Elizabeth Taylor n’aura jamais porté de costumes plus confortables que les robes de la reine d’Égypte, selon ses dires. Les uniformes romains sont réalisés à partir d’images historiques et les décors seront construits, démolis puis rebâtis un nombre de fois incalculable pour correspondre à un scénario qui ne cessera d’évoluer jusqu’à la post-production du film. Un budget colossal pour un film à l’esthétisme parfait.
Prend le temps de le regarder
Au final, tu vas en prendre pleins les yeux. C’est bien fait, bien écrit, la musique est belle, les acteurs sont beaux… Y-a rien d’autre à dire, il est beau ce film. Alors oui il fait 4 heures, mais franchement… Tu as une après midi, tu ne sais pas quoi faire, autant en apprendre plus sur une figure mythique de l’histoire.
D’ailleurs en parlant d’histoire, tu veux plus de détails ? Je pourrais t’en donner, mais vu la durée du film ça te donnerais une excuse pour ne pas le voir. Et tu sais bien qu’on ne peut pas connaître un film sans l’avoir vu !
Toc toc toc… Salut toi !
Tu as rendez vous avec ta conseillère d’orientation et tu dois absolument décider aujourd’hui de ta futur carrière ? Spoiler alerte, humoriste c’est pas pour toi, vraiment pas ! D’ailleurs, si tu as rendez vous avec ta conseillère d’orientation c’est que tu es probablement un peu trop jeune pour aller voir Joker, le film de Todd Phillips qui viens tout juste d’être récompensé aux Oscars.
Le film geek de l’année 2019
Joker, c’est le film geek de l’année 2019. Une hype incroyable, un succès au box office malgré un budget très raisonnable, un Joaquim Phoenix salué par la critique comme le digne successeur d’Heath Ledger, une communication maîtrisée de bout en bout. Pour autant, est-ce vraiment un bon film, est-ce vraiment un grand film ? Pas de bol pour moi, je l’ai raté au cinoche. Qu’à cela ne tienne, à l’occasion de sa sortie DVD, à la Saint Valentin, en pleine grippe, un plaid sur les genoux et une soupe à la main, j’ai pris sur moi de plonger dans la fièvre de Gotham City.

Un vrai film de super-héros
Pourquoi suis-je aussi sérieuse… Peut-être parce que ce film est loin d’être une comédie. C’est un vrai film de super-héros, ancré dans la culture geek avec son origine story, son ennemi juré, son costume, ses doutes, ses remises en question et son climax final. Malgré tout ces éléments et sans doute grâce à tous ces éléments, Todd Phillips réalise ici un film très intelligent.
Les qualités esthétiques du film sont indéniables. Si la photographie s’appuie beaucoup sur la mode turquoise et orange, elle sait aussi s’en éloigner pour montrer les étapes clés de la naissance du personnage. Le cadrage est somptueux, réfléchis, intelligent. La caméra est tantôt stable et d’un coup se met à trembler annonçant l’une des crises de rire du plus célèbre clown de Gotham City.
Un personnage emblématique
Évidemment pour pleinement apprécié ce film, je te conseille quand même de te faire quelques Batman. Parce que le Joker c’est vraiment un personnage à part. C’est l’ennemi juré de Batman, le fou qui prend vie parce que l’homme chauve souris s’est révélé au grand jour. Et c’est là tout l’intérêt et toute l’intelligence du travail de Todd Phillips et de ses petits camarades. Comment réinventer le personnage du Joker ? D’où lui viennent ses cicatrices ? D’où lui vient son rire ? Ici la réponse est médicale, c’est l’équivalent zygomatique du syndrome de la Tourette. Un rire pour cacher des larmes, un rire comme le rouge qui monte aux joues, les genoux qui tremblent et le ventre qui se tord. Un rire douloureux, presque impossible à contenir, joué à la perfection par celui qui tua Maximus Decimus Meridius… Pas commode le gars !

Une comédie ou un drame ?
Malheureusement coco, je vais pas pouvoir t’en dire beaucoup plus sur ce film. Sache juste que tu ne ressortiras pas de là indemne. Et si voir le Joker faire le pingouin sur une volée de marches ou feuler devant son poste de télévision est réjouissant, le psychopathe à l’énigmatique sourire est réellement le héros de ce chef d’œuvre et il n’a pas fini de te faire pleurer. En creux, une critique des Temps modernes, des inégalités et en un sens de l’industrie hollywoodienne.
Pas sur que cela t’aide avec ta conseillère d’orientation mais bon… tu sais bien qu’on ne peut pas connaître un film sans l’avoir vu…
Salut, t’es là ? Ça tombe bien… !
T’en as marre de passer tes pauses café à écouter tes collègues et t’aimerai toi aussi les faire marrer avec tes histoires drôles ? Bouge pas, j’ai un bon film pour toi…
Une baraque à tout casser, un film de 1986 de Richard Benjamin. Si tu t’y prends bien, tes collègues aimeront le film et te bénirons de leur avoir fait découvrir.
Je te raconte : La baraque en question est en fait une vieille demeure tout à fais charmante en apparence mais pleine de surprises pour qui voudrait y habiter. Walter et Anna, jeune couple un peu naïf se font prendre au piège d’une dame un peu âgée, pressée de vendre sa maison pour payer ses sangsues d’avocats.
Walter, avocat de célébrités has been, contacte tous ses amis et cherche désespérément l’argent nécessaire afin d’acquérir cette maison qu’Anna et lui rêve d’acheter. Après avoir emprunté tout ce qu’il pouvait, et vendus jusqu’à leur dernier meuble, Walter et Anna emménage enfin dans leur petit nid douillet.

Bricolo, bricolette font du bricolage !
Mais il semblerait qu’une malédiction pèse sur cette maison. En effet, le parquet grince, les portes couinent et la tuyauterie fait un drôle de bruit. Peut-être que le raton laveur caché dans les murs, les termites grouillant dans le bois et l’humidité attaquant l’électricité ne sont pas étrangers à ces petits inconvénients de la vie quotidienne.
Qu’à cela ne tienne, Anna et Walter décide de réparer ce qu’ils peuvent. Après tout, ce n’est pas bien compliqué de réparer une marche branlante. Mais quand l’escalier entier s’effondre, quand de l’eau boueuse sort des robinets ou que la cuisine semble prise de panique à l’allumage d’une ampoule, que faire ?
Appeler des ouvriers ? A New York ? Bien essayé mais s’ils promettent toujours de terminer en quinze jours, attends-toi à les voir camper dans ton jardin pendant plusieurs mois.
L’amour résiste à tout
Et que faire de ton couple, quand la maison s’effondre, que ton porte monnaie se vide et que les créanciers menacent de te tuer dans ton sommeil ?
Et bien tu fais comme tu peux, un peu comme Walter et Anna. Tu essayes de te convaincre que cette maison vaut le coup, qu’elle sera merveilleuse et que ta vie n’est pas foutue.

Petits conseils de bricolage
Si tu regardes ce film, tu comprendras que le bricolage c’est cool mais qu’il faut être prudent. Tu peux réparer une serrure, mais si tu ferme la porte trop fort, la serrure, la poignée, la porte et même le mur pourrait te rester dans la main. Et puis, ne remplie pas à ras bord une baignoire, qui sait, le plancher n’est peut-être pas très solide…
Une comédie décapante !
Tu penses que tes collègues vont kiffer ? Si t’as un doute, tu peux toujours leur dire que l’acteur principal c’est Tom Hanks, quand il était jeune et svelte et qu’il aimait bien les comédies à petit budget. Tu peux aussi leur dire que c’est vraiment très marrant. Très très marrant. Genre à se tordre de rire. Tu seras pas très loin de la réalité.
Tu doutes toujours ? Tu veux que je te raconte toute l’histoire ?
Tu rêves ! Je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ca tombe bien… !
T’as une soirée romantique de prévue avec ta moitié et tu sais pas quoi prévoir? Et si t’essayais de lui proposer un film ? Les films c’est chouette et puis ça peut être très romantique pour peu que tu choisisses bien… En plus, le fait que tu proposes un truc, ça va te faire passer pour un super-héros. Nan nan, je déconne pas.
Cette semaine, je te propose The Fountain, un film de 2008 de Darren Aronofsky. Si, si c’est un bon choix !
Je t’explique : C’est l’histoire d’un homme, un scientifique qui cherche désespérément un moyen de sauver sa femme atteinte d’un cancer incurable. C’est aussi l’histoire d’un conquistador qui part en quête de l’Arbre de vie sur les ordres de la reine Isabelle d’Espagne au XVIe siècle. Et c’est aussi l’histoire d’un homme enfermé dans une nébuleuse avec un arbre, dans les étoiles quelque part loin de notre monde.
Un film ou un poème ?
Le scientifique est au bord de la dépression, le conquistador est prêt à tout pour survivre et le mec en transe dans sa nébuleuse est sur le point de devenir fou à force de parler à un arbre mourant. De quoi faire un bon film tout ça ou un truc trop poétique pour être compréhensible.
Et bien c’est réellement un bon film. Un peu fou, un peu difficile à suivre parfois et très abstrait mais très bon. Si si, je t’assure !

Une histoire d’amour
Darren Aronofsky à mis plus de dix ans à réaliser ce film, à trouver la musique, à écrire son scénario, parce qu’il voulait écrire une histoire d’amour. Sans guimauve et avec un supplément psychologie. Alors il a eu l’idée d’écrire non pas une, non pas deux mais trois histoires d’amour. L’amour inconditionnel d’un homme pour sa femme, sa reine, son âme soeur. Comme ça, si tu n’aimes pas une histoire, tu peux te concentrer sur une des deux autres. Ingénieux non…
Tommy et Izzie
L’histoire de Tommy et Izzie se situe dans notre réalité, au temps présent. Lui ne se préoccupe que de sauver sa femme quand cette dernière ne souhaite que regarder mourir une étoile, Xibalba, l’au delà des Mayas.
Tomas
Tomas, le conquistador, vit son épopée dans le XVIe sicèle, et part en quête de « l’Arbre de vie », la Fontaine de Jouvence pour sa reine Isabelle. Nul doute qu’un amour profond les unis, poussant Tomas à dépasser ses limites et à partir encore plus loin dans la violence pour parvenir à trouver ce pour quoi il est partis dans le Nouveau Monde.
Tom
Tom, l’homme en transe, médite. Il ne vit dans aucun espace temps et semble lié à l’arbre mourant qui lui sert de compagnon. Il médite, fait du Taï Chi et se demande pourquoi il est hanté par des visions de son âme soeur, n’acceptant pas sa mort et refusant de vivre en paix.
Trois destins qui se rejoignent
Trois histoires, un seul homme et une seule femme. Et donc un seul acteur et une seule actrice. L’homme c’est Hugh Jackman et tu sais comme moi qu’il peut être soit très mauvais, soit très bon. Là il est très bon. Pourtant il a pas de griffes, il est coiffé a peu près correctement et on voit à peine sa musculature impressionnante. Etonnant hein ? La femme c’est Rachel Weisz. Et elle est pas mauvaise. Bon en même temps, elle est rarement mauvaise. La preuve, elle avait refusé de joué dans La Momie troisième du nom. Pas mauvaise donc…
Pourquoi tu fais la tête ? T’aimerais en savoir plus ?
Mais mon poussin, je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ça tombe bien… !
T’as rendez vous avec ton banquier et t’aimerais vraiment qu’il t’apprécie ? Essaye de lui causer cinéma et avec un peu de chance tu passeras pour une star sans même avoir vu le film…
Parles lui d’Un jour sans fin, un film de 1993 d’Harold Rami. Si t’es vraiment verni, tu lui changeras suffisamment les idées pour qu’il t’oublie un peu !
Je t’explique : Phil Connors, un Monsieur Météo à l’orgueil stratosphérique, est envoyé à Punxsutawney pour couvrir le fameux Jour de la Marmotte en compagnie d’un caméraman et de la productrice Rita. Quelques sarcasmes et puis s’en va… du moins c’est ce qu’il croit : cueilli à froid par une tempête de neige, il se voit contraint de passer la nuit dans le bled. A son réveil, il constate avec stupéfaction, consternation et horreur que les évènements de la veille se reproduisent… encore et encore ! Pris dans une boucle temporelle inexplicable et inexpliquée, il semble condamné à revivre indéfiniment cette journée hivernale !
Intouchable !
Tout d’abord légèrement surpris, il décide de profiter de l’aubaine. Après tout, pourquoi s’en faire quand on semble intouchable ? Fini les gueules de bois et les ennuis. Vive la liberté de faire tout ce qui nous passe par la tête. Même conduire à contre sens sur la voie ferré. Ou kidnapper une marmotte innocente ou encore dévalisé le rayon pâtisserie du café du coin. Elle est pas belle la vie ?

Comment faire pour passer le temps ?
Le souci c’est que c’est marrant cinq minutes. Après c’est long. Draguer une femme c’est chouette. Bon en une journée c’est chaud mais ça reste faisable. Par contre, recommencer tous les jours, c’est bof. Trop c’est trop, y-en a marre des marmottes !
Du coup c’est la déprime. La vraie déprime. Mais là aussi y-a un hic. Apparemment dans une boucle temporelle, mourir c’est un petit peu compliqué. Voir impossible.
Pourtant, Phil est du genre têtu. D’abord, il essaye de foncer dans un ravin avec un 4×4. Ça marche pas. Du coup, il se rabat sur le grille-pain et se dit que c’est pas une si mauvaise idée de se faire du pain grillé en prenant son bain. Encore raté. Déboulé sur la route en face d’un camion ? Non plus. Sauter du haut d’une tour ? Ahahah… Essaye encore !
Remise en question…
Et puis finalement, Phil décide de se poser et d’analyser la situation. Il ne peut pas mourir, il ne peut pas quitter la ville et il ne peut pas non plus quitter sa boucle temporelle. Il doit être un dieu alors. Du coup, autant en profiter pour faire des trucs sympas. Apprendre le piano, secourir les sans-abris, sauver des vies. De quoi envoyer le destin se faire voir et accessoirement passer le temps. Se pourrait-il que Phil Connors, ce connard prétentieux imbu de lui-même devienne un peu meilleur ?

Un bon film à voir en toute saison !
On va pas se le cacher, Un Jour sans Fin est un classique régulièrement classé dans les listes des meilleures comédies. Ici pas de prises de tête, rien qu’une histoire simple faite à base de comiques de répétition, d’acteurs excellents et de bons sentiments. De quoi passer une bonne soirée.
Tu voulais que je t’en dise plus ? Que je te raconte la fin peut-être ? Laisse-moi réfléchir… Tu rêves !
Je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ça tombe bien… !
T’as un brunch de prévu et t’aimerai épater tes voisins ? Le sujet passe partout c’est le cinéma et je te propose de passer pour une star sans même avoir vu le film…
Cette semaine, Certains l’aiment chaud, un film de 1953 de Billy Wilder. Je suis sûr que tes voisins se laisseront convaincre par un film en noir et blanc ! Eh, tu vas à un brunch alors un peu de cinéma vintage ça va pas leur faire peur !
Je te fais le topo : Fin des années 50, la guerre froide fait rage, le chômage est en hausse et le cinéma se meurt. L’âge d’or Hollywoodien vit ses derniers instants, les réalisateurs de la belle époque tournent leur dernier film et les acteurs vont de mauvais scénario en mauvais accueil critique. Rien ne va plus.
Billy Wilder, réalisateur renommé et à l’apogée de sa carrière a alors l’idée de faire un film pour redonner le sourire aux spectateurs. Un film de gangsters regorgeant d’humour et de facéties. Intitulé Certains l’aiment chaud en attendant de trouver un meilleur titre, le film de Billy Wilder doit d’abord trouver des acteurs. Franck Sinatra est pressenti mais le réalisateur le voit mal passer des journées entières de tournage habillé en femme. En plus, Franck lui pose un lapin lors de leur premier entretien. Les équipes techniques prennent alors l’habitude d’entendre Monsieur Wilder ruminer dans sa barbe un éternel « Ah ces acteurs… »
Pas de films sans tête d’affiche !
Tony Curtis se présente alors pour le rôle. Jeune premier, tout juste sortis du film Les Vikings avec Kirk Douglas, Tony accepte le rôle de Joséphine. Jack Lemmon embarque dans l’aventure et enfile le costume de Daphné et enfin, reste le rôle féminin. Billy Wilder s’arrache les cheveux quand les studios de production lui imposent Marilyn Monroe. Le pauvre avait déjà travaillé avec l’actrice sur le film Sept ans de réflexion et avait juré qu’il ne ferait plus aucun film avec la star. Pas de chance Billy.
Une promenade de santé…
Si le film est un succès commercial et critique, tout ne s’est pas fait sans mal. Marilyn est une actrice capricieuse, lunatique et très difficile à dirigée. Selon Billy Wilder, le plus dur était de la faire venir sur le tournage. Ensuite, il fallait qu’elle soit de bonne humeur, puis qu’elle ai confiance en elle. Toutes ces conditions ne sont pas toujours réunies hélas. Tony Curtis se retient à grande peine de ne pas frapper la jeune femme quand elle recommence une prise pour la cinquantième fois. Billy Wilder a quand a lui eu le temps de lire Guerre et Paix et Les Misérables pendant le tournage. Un mal pour un bien.

Le vrai talent de Marilyn
Malgré cela, l’actrice est une perle rare, elle dégage un charisme à toute épreuve et joue la comédie à merveille. Elle se découvre un talent certain pour l’humour. De bonne humeur, c’est un bonheur de travailler avec elle, de la voir réciter son texte sans la moindre erreur et écouter les avis du réalisateur avec le sourire. Billy aime beaucoup Marilyn ces jours là. Son fameux « Poupoupidou » fut une bien belle surprise pour le réalisateur, un vent de sensualité bienvenue et allant parfaitement avec le personnage de Sugar. Même Tony Curtis en fût subjugué.
Un comédie rayonnante
Tout ne fût pas simple mais le résultat en vaut la peine. Le meilleur film de la carrière de Billy Wilder. Un chef d’œuvre selon les critiques. À la sortie du film, le public rit tellement qu’on n’entend pas la moitié des dialogues.
Je serai peut-être le premier à mettre des sous-titres anglais dans un film en anglais
Billy Wilder
Mais de quoi ça parle ?
Pour ce qui est de l’histoire, c’est celle de deux joueurs de musique se retrouvant témoins involontaires d’un massacre organisé par la mafia. Les deux jeunes hommes sont reconnus et traqués par des messieurs en vestons, guêtres et mitrailleuses. Leur instinct de survie les poussent donc à fuir la ville, l’état et pour cela à s’engager dans un orchestre féminin. Enfilant robe, bas et talons, Joe et Jerry partent à l’aventure en bien bonne compagnie. Ils deviennent rapidement amis avec Sugar, une femme incroyablement belle mais terriblement timide et naïve.

Nobody’s perfect !
De rebondissements en changement de costume, les deux compères en viennent à vivre une expérience très enrichissante même si difficile. « C’est un sexe totalement différent » s’exclame Jerry. Eh oui, marcher avec des talons n’est pas si facile que ça. En revanche, se faire épouser est une partie de rigolade. Jerry y arriveras mais devra vite dire la vérité à son prétendant. « Je suis un homme » râle-t-il en enlevant sa perruque blonde. « Personne n’est parfait » réplique son fiancé.
Un film à voir !
A partir de là, ne te reste plus qu’à apprécier le film et à suivre les pérégrinations de nos deux musiciens en talons. Vont-ils échapper aux messieurs en vestons, guêtres et mitrailleuses ? Vont-ils trouver l’amour ? Comment ?
Tu penses vraiment que je vais te le dire ?
Si Billy Wilder a pris la peine de garder le secret sur les intrigues du film pendant le tournage, tu penses bien que je ne vais rien te dévoiler de la fin… Oui je sais, ça se fait pas, mais je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ca tombe bien… !
Ta copine vient de t’inviter au comic con parce que « Whaaa c’est trop cool, y-a Patrick Stewart, mais si tu sais… Le mec qui fait le professeur Xavier… Pas le jeune, le vieux, chauve… Mais si, t’as vu le film X-Men The Days of the Future Past, Mais si rappelle toi, c’est comme Retour vers le futur ! ». Et là, c’est le drame, parce que t’as jamais vu Retour vers le futur et que tu vas effectivement pas pouvoir lui avouer sans passer pour un bon gros noob. Aller, rassure toi, j’suis là pour te sauver les miches, séance de rattrapage si t’es pas une mauviette…
Je t’explique : Le jeune Marty McFly mène une existence anonyme, auprès de sa petite amie Jennifer, seulement troublée par sa famille en crise et un proviseur qui serait ravi de l’expulser du lycée. Ami de l’excentrique professeur Emmett Brown, il l’accompagne tester sa nouvelle expérience : le voyage dans le temps via une DeLorean modifiée. La démonstration tourne mal : des trafiquants d’armes débarquent et assassinent le scientifique.
Résumons la situation …
Ça c’est le résumé de base. Mais pour de vrai, l’histoire c’est…
Celle de Marty McFly, un adolescent des années 80, qui mène une existence relativement normale. Son père,George McFly, un grand timide un peu lâche sur les bords et ne supportant pas le conflit, cultive l’art de s’écraser constamment devant son chef de bureau, Biff Tannen, qui l’oblige à rédiger ses propres comptes-rendus. Sa mère, Lorraine Baines McFly, passe le plus clair de son temps avec un verre à la main, regrettant ses vertes années et s’indignant de voir son fils en compagnie de Jennifer, sa petite amie.
Pour échapper à sa famille pour le moins ennuyeuse, Marty passe son temps avec son pote, un extravagant scientifique du nom d’Emmett Brown, affectueusement appelé « Doc ». Ce dernier a mis au point une machine à voyager dans le temps au terme de trente ans de recherches, machine qu’il a bricolée à partir d’une DeLorean, parce que, explique-t-il, « quitte à voyager à travers le temps au volant d’une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! ».

C’est simple en fait…
Un soir, Doc invite Marty à venir le rejoindre sur un parking pour lui faire une démonstration de son invention. Après moultes explications, Doc s’apprête à partir en voyage dans le temps pour répondre à cette éternelle question : Pourquoi ? Mais, pas de bol, des terroristes libyens surgissent en fourgonnette et envois Doc six pieds sous terre. Marty saute dans la DeLorean, poursuivi par les Libyens. Comme de bien entendu, Marty va rouler un peu trop vite et bim bam boum va faire un petit voyage. En 1955.
Ce n’est pas du tout prise de tête…
Jusque là tu me suis ?
Marty flâne donc dans les rues d’un Hill Valley des années 50. Bien sûr, il va tomber sur la seule personne qu’il devait éviter, son père, Georges McFly. Très reconnaissable par sa couardise et ses hésitations chroniques, le papa de Marty prend la poudre d’escampette vite fait bien fait devant cet énergumène qui se balade avec un gilet de sauvetage sur le dos. Marty lui court après jusqu’à ce qu’une voiture mette fin à la course poursuite en l’envoyant faire un câlin au bitume. Le conducteur de la voiture, un bon gars, emmène le garçon chez lui et le confie aux bons soins de sa fille. Une certaine Lorraine. L’adolescente en fleur de 1955 fait de l’œil à ce jeune homme tombé du ciel. Ce qui ne plaît pas du tout à Marty. Mais alors pas du tout. Il est temps de partir de cet endroit et de cette époque, et vite !

Marty se rend alors chez la seule personne qui puisse l’aider : Doc Brown. Surmontant ses sarcasmes, le Doc de 1955 le prenant pour un fou, il lui montre la DeLorean. Après un tête-à-tête avec Thomas Edisson, Doc se rend compte qu’il ne peut pas renvoyer Marty en 1985 car, en 1955, le plutonium ne se trouve pas à la droguerie du coin. Heureusement, il nous reste la foudre. Et ce qu’il y a de bien quand on vient du futur c’est qu’on peut prédire l’avenir et donc savoir quand et où la foudre va tomber. C’est pratique quand même ! Marty doit attendre une semaine et ne parler à personne pour ne pas toucher à la courbe du temps. Zut alors, Marty a déjà rencontrer ses parents et les as déjà empêché de tomber amoureux… C’est pas l’pied quand même !
Il nous faudrait une frise chronologique…
T’es toujours là ?
Commence alors un véritable compte à rebours pour Marty qui se rend compte que son père est définitivement un nulosse et qu’il y avait finalement une chance sur 1 milliard que ses parents tombent amoureux. En plus, il doit faire en sorte d’éviter Biff Tannen, un relou de première, bien décider à s’attirer les faveurs de la mère de Marty. Le soir du bal arrive, et oui, parce qu’on est dans un film américain et qu’une histoire d’amour sans bal n’est pas digne d’intérêt ! Étant donné que Marty est un musicien accompli, il nous gratifie d’un bon vieux rock bien rétro et donne ainsi l’opportunité à ses parents de partager leur premier baiser.
Et ensuite vient le moment de … … … … … … … … … …
Tu croyais quand même pas que j’allais tout te raconter ?
Je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ça tombe bien… !
T’as un repas de famille dimanche et t’aimerais impressionner ta grand-mère ? Le sujet passe partout c’est le cinéma et je te propose de passer pour une star sans même avoir vu le film…
Cette semaine, Psychose, un film de 1960 d’Alfred Hitchcock. Je suis sûr que ta grand-mère l’a vu au cinoche !
Ça raconte quoi : L’histoire de Marion, une jeune femme blasée qui ne supporte plus sa vie. Il faut dire que son travail n’est pas vraiment passionnant et que son amant est loin d’être l’homme parfait. Heureusement, son patron lui demande un jour de déposer une grosse somme d’argent à la banque. Après environ deux secondes d’hésitation, Marion décide de garder l’argent et de se payer une retraite dans un pays chaud. Elle prend donc sa voiture et part à l’aventure sur les routes. Enfin, jusqu’à ce que la pluie ne l’a fasse s’arrêter dans un motel pour la nuit. Le gérant à l’air sympathique et même si sa fuite subit un temps d’arrêt, Marion décide de ne pas s’en faire et de se la couler douce. En commençant par une bonne douche.
Un film qui fait un peu peur…
Sans déconner, on peut même plus prendre une douche tranquille ? C’est quoi cette manie de faire peur aux gens avec des événements du quotidien ? Aller au cirque, dîner en famille, s’endormir… Sans déconner !
Le réalisateur se joue de nous
Dès le début, on est persuadés d’assister à un film sentimental mettant en scène les aventures de ce couple quasi adultérin. Ensuite, dès le vol des 40.000 dollars par Marion, on s’attend à un policier avec ses éternelles enquêtes. Et on se retrouve avec la scène de la douche et la disparition de l’héroïne principale après seulement 20 minutes de film !
C’est quoi ce délire ? ! Janet Leigh, la star montante des années soixante, l’actrice la plus adulée du moment qui disparait du film dont elle est l’héroïne en à peine 20 minutes ? 20 minutes !

Le film parfait
Hitchcock reprend scrupuleusement tous les éléments du livre de Bloch dont est tiré le film. Ainsi, la scène de la douche, la disparition rapide de l’héroïne, tout est parfaitement respecté. Mais le réalisateur arrive surtout à sublimer l’œuvre originale en réalisant le film parfait. Un métrage étonnant par son montage particulier, ses enchaînements et son excellente qualité photographique et sonore.
Il faut dire que le maître du suspense a plus d’un tour dans son sac. La scène de la douche était déjà terrible dans le roman mis à l’écran… Combien de litres d’encre ont déjà coulé suite à ce moment inoubliable qui a traumatisé une génération entière ? Au point de devenir dans certains sondages la meilleure scène du cinéma américain. Pour cette scène, quelques ingrédients essentiels : une surprise totale, une lumière éclatante et 46 secondes de terreur sous 70 positions de caméras différentes… Il aura fallut en tout et pour tout une semaine de tournage pour réaliser la scène qui aura glacé d’effrois toute une génération. Janet Leigh confiera le calvaire qu’elle a éprouvé pour le tournage de cette scène, souffrant de son corps incessamment mouillé.

On ne spoil pas !
A partir de là, ne te reste plus qu’à suivre le déroulement du film sans savoir vraiment à quoi t’attendre. Qui est le meurtrier ? Pourquoi ? Comment ? Qu’est ce qui se passe ?
Tu penses vraiment que je vais te le dire ?
Si Hitchcock a fermé les portes de son studio pendant l’entièreté du tournage et qu’il a menacé toute son équipe technique pour qu’aucune information ne soit divulguée, tu penses bien que je ne vais rien te dévoiler de l’intrigue… Oui je sais, ça se fait pas, mais je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ca tombe bien… !
T’as un apéro de prévu et t’aimerais éviter les silences gênants ? Le sujet passe partout c’est le cinéma et je te propose de passer pour une star sans même avoir vu le film…
Cette semaine, Terminator, un film de 1984 de James Cameron. Je suis sûr que tes potes te gratifieront d’un « nous reviendrons » à la fin de la soirée !
Je t’explique : L’idée à germé dans l’esprit de James Cameron alors qu’il était malade et fiévreux. Il a rêvé d’un torse métallique se traînant hors d’une explosion et tenant des couteaux de cuisine. Aucune histoire, mais une image gravée dans la tête du réalisateur. A tel point qu’il s’est mis à travailler dessus, dessinant des croquis, travaillant avec des amis scénaristes pour mettre au point un récit adaptable pour le grand écran.

Un projet de longue haleine
Le projet Terminator fut un travail de longue haleine pour Cameron. Trouver des producteurs, convaincre des acteurs qui hésitaient à se lancer dans une telle aventure, choisir un compositeur, une équipe spécialisée dans les effets spéciaux. Rien ne fut simple.
Schwarzenegger, interrogé lors du tournage de Conan le barbare confie aux journalistes que c’est un film de merde qui ne lui prendra que quelques semaines à faire. Les producteurs, pas vraiment emballés par un Cameron encore peu connu mais à la passion communicative offrent 6 millions de dollars pour tourner le film, convaincus qu’il sera un échec commercial.
Un tournage difficile
Après un tournage pénible, Linda Hamilton alias Sarah Connor jouant l’intégralité de ses scènes avec une cheville foulée et Michael Biehn peu motivé mais engagé à donner son maximum, les prises s’achèvent et le film part en post production.
Les ingénieurs se penchent alors sur la réalisation de la maquette du Terminator, ce robot tueur à l’apparence humaine. Schwarzenegger participe activement à la réalisation de cette maquette, cette dernière devant reproduire le moindre de ses mouvement pour être crédible dans le rôle d’une machine agissant et bougeant comme un être humain.

Finalement un film culte
Difficultés après difficultés, James Cameron termine enfin son œuvre et le film sort dans un peu plus d’un millier de salles aux Etats Unis. Les producteurs eurent à peine le temps de sortir leurs mouchoirs pour pleurer la perte de leur investissement qu’un événement inattendu se produisit. Terminator arrive premier au box office américain à la fin de sa première semaine d’exploitation. Cameron saute de joie, heureux que son univers soit reconnu par des millions de spectateurs. La surprise est totale dans les studios de production et ne fait qu’augmenter quand la première place du box office échoit de nouveau à Terminator lors de la deuxième semaine d’exploitation.
6 millions de dollars investis, plus de 80 millions récupérés, un beau succès pour un film prévu comme un échec commercial…
Mais ça parle de quoi ?
Le scénario par contre donne un peu le tournis. En gros c’est l’histoire d’un tueur robot envoyé dans le passé pour tuer la future mère d’un mec qui deviendra le leader de la résistance humaine face au règne des machines sur Terre. Ca, c’est le gros de l’histoire, pour les détails… Bah en fait, je vais te laisser découvrir le reste. Même les acteurs ont pas tout compris quand ils ont tournés leurs scènes alors te l’expliquer…
Oui je sais, ça se fait pas, mais je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
Salut, t’es là ? Ça tombe bien… !
C’est bientôt Halloween et tu as clairement passé l’âge de faire la chasse aux bonbons ? Ne résiste pas à l’envie de te la raconter en soirée et laisse moi te parler de Dracula, un film de 1992 de Francis Ford Coppola. Tu passeras peut-être pour une star sans même avoir vu le film…
Pour te résumer, c’est l’histoire d’un jeune clerc de notaire qui se rend en Transylvanie pour finaliser la vente d’une abbaye londonienne à un vieux comte. Un certain Dracula. Remarquant que la fiancée du jeune homme ressemble étrangement à sa défunte épouse, Dracula décide de sortir de sa retraite et de se diriger vers Londres…

Dracula au cinéma
Dracula, c’est un peu la bête noire du cinéma. Souvent adapté mais jamais réussi. Pauvre vampire. Que faire alors ? D’abord trouver un bon scénariste. Check (difficile). Un bon réalisateur. Check (Très difficile). De bons acteurs. Check (Très très difficile). Et une bonne équipe technique. Check (Extrêmement difficile). Dire que le tournage a été pénible est un doux euphémisme. Le réal voulait se faire la malle toute les cinq minutes, les acteurs avaient décidé que le script était pourri et les techniciens… Les techniciens devaient supporter tout ce petit monde, hommage à eux ! Seul Gary Oldman semble s’être un peu amusé sur ce tournage…
Un film culte
Aujourd’hui, le Dracula de Coppola est une référence dans le cinéma fantastique. Salué par la critique et le public a sa sortie, primé dans plusieurs cérémonies dont aux Oscar, il reste la seule adaptation à peu près fidèle du roman de Bram Stocker. Même s’il n’était guère enthousiaste, Coppola est un travailleur rigoureux et il a tenu à ce que l’ambiance du roman soit parfaitement transposée à l’écran. C’est très beau, l’image est belle, la lumière parfaite et les décors somptueux.

Baroque, vous avez dit baroque ?
Mais on parle de baroque. Un genre visuel à la base surchargé. En faire trop dans un genre déjà « trop » à l’origine, aboutit rapidement à un « trop c’est trop ». Et c’est bien là le problème du Dracula de Coppola. En voulant bien faire, le réalisateur plonge dans l’excès. Nombreuses séquences sont vite gâchées par la démesure, par l’excès d’un baroque mal géré, mal dosé. Dracula ne se transforme plus en loup mais en un loup garou monstrueux totalement dépourvu de classe. Les visites du vampire dans le manoir de Mina et Lucy se transforment en une scène tout droit sortie d’une pub pour un parfum Lancôme avec une Winona Ryder courant avec sa looongue robe dans un jardin mi-sombre-mi-éclairée par la nuit et la lune, sur fond d’une musique envoutante…
Un Dracula culte
Au final, on obtient un film aux proportions démesurées et on regrette un peu des œuvres plus simple comme le Nosferatu de Murnau. Petit bonus dans cette adaptation, un Gary Oldman toujours aussi génial qui réussis là une de ses meilleures prestations. Respect.
Dracula attendra donc pour avoir son adaptation ultime, celle qui sera la plus fidèle au livre, la plus honnête. Si tant est que cela soit possible. Après tout, peut-être que le roman de Bram Stocker restera pour toujours la bête noire du cinéma… En attendant, tu peux toujours le regarder, ça reste un bon film et la fin est…
Tu penses vraiment que je vais te la raconter ?
Désolé, mais je t’ai promis que tu pourrais te la péter, pas connaître le film sans l’avoir vu !
En découvrant Hohokum pour la première fois, vous vous demanderez sûrement dans l’esprit de quel créateur fou vous êtes tombé. Pourtant, après quelques instants de jeu, l’humour du titre se montre, les puzzles dissimulés dans les tableaux se dévoilent et l’interaction avec tous un tas d’éléments provoquent des feux d’artifice de couleurs et de sons.
C’est un jeu presque sans but en fait. La non-résolution des puzzles ne vous bloque en rien et la plupart des tableaux se découvrent par une simple exploration des environnements variés que vous traverserez. Ici le plaisir est de toucher des formes qui émettent des sons, là de guider des bancs de poissons colorés pour éviter les anémones de mer, ou encore de prendre tout un tas de petits personnages sur le dos du serpent qui vous sert d’avatar.
Hohokum est un plaisir simple. Celui de la découverte d’une œuvre et de tous les petits mystères cachés à l’intérieur. Un plaisir doux et relaxant, où il n’y a aucune violence et aucun gain. Une expérience vidéoludique plaisante qui conviendra à tous les publics, petits et grands.
Tearaway nous entraîne dans un monde tout joli fait d’origamis virtuels. C’est un jeu de plate-forme et d’exploration dans lequel vous aurez de nombreux secrets à découvrir, des petites scénettes à déclencher, des personnages à rencontrer. Le tout dans une joyeuse ambiance aux airs de conte moderne. Un conte qui joue entre le lien existant entre le personnage virtuel et le joueur qui le contrôle.
Ce jeu, qui plaira certainement à un jeune public, est aussi un jeu créatif. En effet vous allez pouvoir modifier votre personnage autant que vous le voulez. Lui dessiner de nouveaux yeux, une nouvelle bouche, une décoration particulière, des vêtements… Bref tout ce qui vous passe par l’esprit. Et vous allez pouvoir en faire autant des personnages qui parsèment l’histoire, des ennemis, de certains éléments de décor. De plus l’outil pour faire ces modifications est vraiment simple, pratique et amusant, adapté à la fois à celles et ceux doués en dessin, comme aux débutants.
Tearaway vous plongera dans un univers enchanteur et coloré, positif et créatif. Un véritable petit bijou qui met en avant toutes les avancées techniques de la PSVita pour une expérience de jeu fort agréable.
Gravity Rush est un jeu bien particulier. Il nous place en effet dans la peau de Kat, une jolie héroïne qui va très vite se découvrir des pouvoirs liés à la gravité, plaçant le joueur dans un décor qu’il va falloir explorer sous tous les angles. Et cela vaut aussi pour les ennemis qui possèdent des points sensibles bien spécifiques et pas toujours simples à frapper.

Le vol est véritablement grisant et on se perd parfois à se trimballer dans tous les sens par pur plaisir. Cet aspect voyage est renforcé par de multiples quêtes qui demandent de se rendre d’un point à un autre de la ville et souvent dans un temps limité. Toutefois il faut s’habituer au fait que notre personnage évolue au fil du jeu et que les premières heures ne nous accordent que peu de ces capacités. Ainsi, au début, le vol ne dure pas longtemps et il faut atterrir souvent pour se recharger.
Gravity Rush est un jeu comme nul autre, dans un monde onirique particulièrement magnifique où l’humour n’est pas absent, notamment du fait de l’héroïne parfois maladroite, un peu naïve et surtout réellement perdue dans un monde qu’elle tente de comprendre. Un voyage, dans tous les sens du terme.
Soufflant dans ma flûte, face au couchant,
J’accompagne mon seigneur jusqu’à la rive.
Sur le lac, un instant se retourner :
Montagne verte entourée de nuage blanc.
Extrait du livre l’Automne, études réunies par Alain Montandon (Centre National de Recherche Sur les littératures modernes et contemporaines)
Koï est un jeu extrêmement court (1h)
Dans lequel vous dirigez une carpe Koi
Celle-ci doit guider des petits poissons
Pour éclore de belles fleurs le long du cours
Mais gare au poisson noir et sa volonté de Mort
Une petite pépite visuelle, Dragon’s Crown nous place à la tête d’un groupe de héros charismatiques : une archère elfe, une magicienne plantureuse, une barbare tatouée, un nain impressionnant, un frêle sorcier ou un puissant guerrier en armure. Les graphismes du jeu, et surtout la conception des personnages et des adversaires est vraiment singulières, appuyant avec force sur des détails anatomiques pour les rendre particulièrement marqués, voir anormaux.

Mais le plus impressionnant reste encore les boss. Ils envahissent tout l’écran et semblent ainsi être de véritables titans invincibles. Fort heureusement nos héros ne sont pas dépourvus de capacités spéciales, de pouvoirs et de divers équipements pour rééquilibrer la balance. Les combats sont brutaux, particulièrement dynamiques et explosent à l’écran des myriades de sorts et d’attaques magiques qui sont lancés pour défaire les ennemis… ou tuer vos héros.
On explore avec plaisirs les décors beaux et détaillés du jeu dans diverses missions qui se concluent par un duel avec un puissant monstre. Et on y retourne, pour y trouver de nouveaux loots avec des ennemis toujours plus forts. Un vrai jeu d’addiction aux équipements toujours meilleurs et à la montée en niveaux des personnages.
Mario fait son grand retour sur la dernière console de Nintendo après un long moment d’absence. Et si le célèbre plombier n’était pas revenu jusqu’ici, c’était sûrement pour apporter avec lui un lot de nouveautés fort appréciables.
En effet, si vous étiez habituez à jouer à Mario de manière linéaire, ici le titre vous propose d’explorer, de découvrir nombre d’énigmes cachées, de vous balader à droite et à gauche. Bref il est même possible de passer à côté de certains boss. Bien sûr libre au joueur de revenir en arrière, de cartographier entièrement les mondes et d’y dénicher tous les secrets (bien que cela risque de mettre pas mal de temps).
Si le titre vous propose d’affronter votre ennemi de toujours, Bowser, il vous offre aussi un nouvel allié particulièrement puissant. Une sorte de créature magique en forme de chapeau : Cappy. Et celui-ci vous permet de prendre le contrôle des ennemis pour bénéficier de leurs pouvoirs et aptitudes. Plutôt costaud le chapeau ! Un vrai plus dans le côté exploration des différents mondes du jeu. Des mondes mignons et colorés, où seule la simplicité des énigmes pourra rebuter certains joueurs un peu « confirmés ». Mais Mario c’est avant tout de la détente.
Autant prévenir maintenant, si vous êtes allergique à la J-Pop (et à la culture japonaise en général) il vaut mieux pour vous ne pas jouer à ce jeu. Car de la J-Pop vous allez en écouter, encore et encore, dans un titre qui comporte plus de 200 morceaux de ce style musical si singulier made in Japon.
Mais Hastune Miku : Project Diva Future Tone (déjà rien que le nom peut faire peur à celles et ceux qui ne connaissent pas l’amour des japonais pour les titres à rallonge) est avant tout un jeu de rythme. Il faut en effet appuyer sur les bonnes touches au bon moment. Et c’est bien plus compliqué qu’il n’y paraît… Car les jeux de rythme ne sont pas forcément très ancrés dans la culture vidéoludique européenne. Pour beaucoup le mode « Facile » du jeu constituera déjà un challenge corsé, surtout pour les musiques les plus difficiles. D’ailleurs il est ardu de savoir dans quel monde le mode « Hard », et ceux qui suivent, sont réalisables sans entraînement intensif. Pourtant il y a déjà du plaisir à jouer avec le mode « Facile », à découvrir les morceaux parfois très niais mais rythmés et customiser les tenues des héroïnes.
Vous incarnez une jeune adolescente qui a décidé de se rendre sur une île presque déserte en compagnie de ses camarades pour une folle soirée festive. Malheureusement, comme souvent dans ce genre de cas, les choses ne se passent pas aussi bien que prévu. Et, bientôt, vous allez découvrir que l’île recèle de nombreux secrets et vous allez être confrontée à des évènements surnaturels.
Du point de vue du gameplay, le jeu est d’une grande simplicité et il s’agit ni plus ni moins que d’avancer d’un point à un autre. Mais l’intérêt ludique est dans le choix des dialogues (très nombreux) et des choix que vous allez effectuer en réaction des évènements plus ou moins étranges qui surviennent. Écouterez-vous les recommandations de vos camarades, ou poursuivrez-vous des choix plus égoïstes ? Car Oxenfree est un « Walk Simulator » (simulateur de marche en français) dans lequel ce sont vos choix qui importent, les actions à réaliser étant automatiques ou très simples.
On regrettera peut-être la petite taille de l’île qui nous oblige à quelques allers-retours sans grand intérêt, mais alors on perdrait le côté huis clos du jeu.
Effets visuels lumineux intenses, musiques électroniques accrocheuses, créations visuelles surprenantes, voici un jeu bien étrange du nom de Thumper. Un jeu de rythme où vous dirigez un petit véhicule futuriste sur un rail unique. Vous allez faire diverses manipulations pour éviter des obstacle, chaque obstacle ayant sa touche ou sa combinaison de touches pour être passé.
Thumper est explosif, le rythme des premiers niveaux est plutôt cool, mais très vite les choses se complexifient. D’autant que le droit à l’erreur est très limité. Heureusement les niveaux ne sont pas très longs et des checkpoints réguliers permettent donc d’avancer dans le jeu.
Franchement, ce jeu est excellent. Le design particulier (très psychédélique) et ses musiques hyper entrainantes constituent deux gros points forts du titre. Mais, au-delà de ces aspects esthétiques, le gameplay est intéressant et la courbe de progression bien dosée. Cependant il faut reconnaître que le jeu est très exigeant et il faudra de nombreux essais pour réussir à atteindre la fin de certains niveaux. Un jeu bien sympathique sur une console portable.
Dragon Quest Heroes vient de la série éponyme de J-RPG. Ce jeu en reprend les héros principaux pour projeter le joueur au cœur d’une immense mêlée à un contre tous. Un genre aussi appelé Musou. Mais le un contre tous n’est pas tout à fait juste, d’une part vous pouvez prendre des compagnons pour les combats et ainsi réaliser des combos dévastatrices à plusieurs. Vous pouvez aussi invoquer quelques créatures que vous avez battues pour les ajouter à vos défenses.
Car Dragon Quest Heroes est une sorte de mixte improbable entre un tower defense et un beat’em all : il faut détruire des vagues de monstres tout en protégeant des objectifs. D’ailleurs les niveaux évoluent au fur et à mesure de l’avancée, passant parfois de l’attaque à la défense et vice-versa.
Dragon Quest Heroes est un jeu tout joli, avec une histoire sympathique et un côté RPG dans la progression qui assurent de poursuivre le déroulement scénaristique avec un enthousiasme non feint. Un jeu fort fun, en plus d’être un bon défouloir quand il s’agit de tuer les monstres par dizaines.
Mujo est un soft issu de l’univers des Smartphones, de ces jeux où vos parties sont limitées par le temps, et où nombre de petits bonus sont débloqués par des micro transactions. Ici, autant prévenir en premier, si les parties ne sont pas limités par le temps, les petites transactions sont là pour gagner des éclairs, indispensables à utiliser des pouvoirs et à modifier le plateau de jeu. Si ce n’est pas indispensable au début, les bonus deviennent vite primordiaux dans la réussite des tableaux.
En fait, si je parle de ce jeu, c’est d’une part que je l’ai testé, mais d’autre part que je m’étonne beaucoup de le voir sur une console de jeux, avec un modèle proche d’une application portable. Je n’ai cependant pas joué à l’application pour téléphones et je ne peux donc pas faire de comparatif très précis.
Sinon le jeu est un match-3 plutôt sympa où la prise de risque est importante pour réaliser des scores importants et pour booster les personnages qui composent notre équipe de dieux ; divinités qui nous épaulent dans les tableaux pour augmenter l’efficacité de certaines combinaisons voire changer les dispositions des cases. Un atout non négligeable mais qui coûte malheureusement ces fameux bonus limités.
Cette semaine, on retrouve Clément pour nous parler du jeu Bayonetta ! N’hésitez pas à nous laisser des commentaires et surtout à cliquer sur le pouce bleu !
Metropolis est un étrange mélange d’un match-3 (jeu d’alignement de 3 symboles identiques) et de l’univers glauque et sale de Sin City. Un univers dont il reprend d’ailleurs l’esthétique noir et blanc rehaussée de quelques touches de couleurs. Un univers sombre où règne le crime, la violence et un goût prononcé pour les personnages torturés.
Au niveau du gameplay, le jeu reste très classique : il faut aligner trois symboles identiques ou plus pour faire des dégâts aux adversaires, soigner ses points de vie ou augmenter ses futures attaques, ainsi qu’une dernière icône malus qui fait perdre des points de vie à votre personnage. Les adversaires attaquent à un rythme définie par le tableau en cours ce qui constitue une sorte de timing pour la réussite du niveau (pondérée par les soins et capacités de votre personnage).
Metropolis Lux Obscura est un jeu un peu étrange sur la Switch puisqu’il aborde des scènes de trafic de drogue, passage à tabac, prostitution, meurtres, suicide… Mais on peut soupçonner le jeu de ne s’adonner à cela que par provocation un peu gratuite. Sinon, ça reste un match-3 acceptable mais plutôt rapide à finir.
Vous débutez le jeu en ouvrant un livre de contes pour suivre l’histoire d’une jeune Valkyrie, Gwendolyn, en mal d’un amour paternel, puis Cornelius, le prince maudit, avant de prendre le contrôle de Mercedes, la reine des fées, puis Oswald, le chevalier maudit avant de terminer par Velvet, la princesse d’un royaume autrefois puissant. Cinq histoires, chacune aussi passionnante que les autres. Cinq destins liés qui ne cessent de se croiser. Cinq héros qui vont lutter contre la destruction du monde. Mais cela n’est pas acquis. L’histoire peut mal se terminer qui sait ?
Ce RPG en 2D magnifique est un recueil de contes que l’on prend grand plaisir à parcourir. Le plaisir de faire évoluer les personnages, d’acquérir de multiples pouvoirs, d’augmenter leurs points de vie en dégustant divers plats -un thème d’ailleurs très important dans le jeu : la bouffe.
Le jeu est sublime, l’histoire bien ficelée, la progression constante, en terme de difficulté mais aussi en terme de compréhension de l’univers. Difficile d’ailleurs de trouver un meilleur exemple de contes modernes. Un vrai chef-d’œuvre !
L’héroïne du jeu, Sasha, a vu son bras gauche tranché par l’attaque d’une créature qui a décimé toute sa famille. Heureusement, armée d’une lame semi organique elle va pouvoir se venger et détruire les monstres malfaisants qui pullulent. Une quête qui va la conduire dans un flot de violence extrême, car, pour développer nos capacités, la guerrière va devoir trancher méthodiquement les créatures rencontrées pour extraire certaines parties de leurs corps et s’en servir. C’est un peu glauque, mais ne dit-on pas « la fin justifie les moyens ».
Vous l’aurez compris, Severed n’est pas forcément un jeu d’une grande « moralité », mais cette violence crade du jeu est rendue assez fascinante par une direction artistique exceptionnelle. D’autant qu’il faudra jouer de l’écran tactile pour profiter au mieux des séances de découpage de monstres en vue FPS. Une vue avec laquelle vous devez jouer aussi car votre personnage ne voit que les opposants face à lui.
Severed est un titre particulièrement surprenant, parfois un peu dérangeant. Un titre où la maîtrise de votre précision, votre sens du rythme et des changements de caméra sont des clés indispensables pour ne pas mourir dans d’atroces souffrances.
Salut les Geeks ! Ça va faire trois ans maintenant que je suis la mascotte de ces petits geeks et je peux vous dire que j’en ai vu de belles pendant les tournages !
Au début du jeu le joueur débarque aux abords de Yaughton, pittoresque bourgade du comté Shropshire dans l’Angleterre des années 80. Une jolie petite ville dans un cadre champêtre ensoleillé. Et heureusement qu’il fait grand soleil car vous allez devoir marcher, explorer les lieux pour comprendre le mystère de cette ville complètement déserte d’habitant.
Si l’ambiance du jeu est singulière, vous trouverez peut-être agréable l’exploration de Yaughton, si, et seulement si, vous n’êtes pas allergique à la lente marche qui rythme le titre. C’est d’ailleurs un des gros points noirs du jeu, au point que vous n’irez probablement pas à la recherche des lieux un peu isolés de l’itinéraire principal (indiqué par une boule de lumière flottante).
Une expérience à vivre, pas forcément du goût de tout le monde. Mais le jeu vidéo a désormais cette richesse qu’il peut se permettre des propositions qui sembleront bien étranges à nombre de joueurs/joueuses. Ici il s’agit d’une œuvre contemplative, qui force les questions, sans répondre à toutes. Une belle œuvre, plus qu’un bon jeu peut-être. A vivre plutôt qu’à jouer.
Earth Wars (aussi appelé Earth’s Dawn du côté du Japon ou d’autre plateformes de jeux comme Steam) est un Beat’em up en vue de côté. Un jeu assez violent dans lequel vous dirigez une héroïne suréquipée qui découpe les monstres avec ses lames ou qui leurs tire dessus avec son flingue… ou les deux. Un jeu de lutte contre des méchants aliens venus détruire la terre comme bien souvent.
Si l’histoire n’est pas follement originale, le petit prix du jeu le rendra très accessible, surtout que le genre n’est pas encore très présents sur la nouvelle console de Nintendo. D’autant que le jeu propose de très nombreuses missions, un système de conquête de territoires et des équipements par centaines. Sur ce dernier point il faudra d’ailleurs prendre un peu de temps pour comprendre comment fonctionne l’équipement et le craft, deux éléments essentiels mais pas super lisible.
Earth Wars est un jeu sympathique, surtout mis en relation avec son petit prix qui peut vous occuper de nombreuses heures si tant est que vous souhaitez faire toutes les missions proposées. Toutefois, et cette recommandation ne sera pas valable uniquement sur ce jeu, ce n’est pas parce qu’il est sur Switch qu’il est pour un jeune public, car le jeu n’est pas très simple du côté de la gestion de l’équipement.
L’homme Gribouillé, un roman graphique Frederik Peeters et Serge Lehman, édité par Delcourt et disponible dans votre librairie Le Passage à Alençon
God of War 3 nous met une nouvelle fois aux commandes de Kratos, un féroce guerrier dirigé par l’esprit de vengeance, cette fois tournée vers l’ensemble des dieux du panthéon grec. Et notre combattant a plus d’un tour dans son sac et surtout plus d’une arme à son arsenal pour faire payer le prix à ceux qui l’ont trahi.
Sous une histoire simple et finalement assez banale, se cache à un jeu d’action spectaculaire. En effet les boss sont tous titanesques et les niveaux tout autant impressionnants -notamment le début du jeu qui nous fait escalader le corps d’un titan. C’est du grand spectacle, du début à la fin, avec un rythme trépidant qui ne s’essouffle jamais.
C’est un véritable régal de trucider les dieux les uns après les autres, comme le glas d’une vengeance aveugle contre des autorités hors d’atteinte. Un véritable défouloir qui ne se contente pas du minimum puisqu’il donne aux joueurs des niveaux variés, des boss singuliers, une rythmique des combats qu’il faut maîtriser. Le seul défaut notable pourrait être ces fameux QTE (Quick Time Event ou « touches à enfoncer au bon moment ») qui cassent des fois le rythme.
Avec son petit jeu de mot (mixte entre Pixel et Puzzle) Piczle Lines est un jeu de réflexion dans lequel vous allez devoir relier des numéros de même couleur pour former une image (façon pixel-art). Pour cela un nombre coloré vous indique combien de cases doivent être remplies pour relier deux points entre eux, sachant que seuls les mouvements orthogonaux sont autorisés.
Piczle est un jeu tout mignon et coloré, où la réflexion est essentielle pour résoudre les tableaux proposés mais qui peuvent aussi se résoudre avec un peu de persévérance, car, au contraire d’autres jeux un peu similaire, une erreur dans le tableau ne force par à recommencer depuis le début, loin de là. Il est donc possible de procéder bout de puzzle par bout de puzzle, jusqu’à la résolution complète. Un format particulièrement adapté à tous les niveaux et donc une excellente introduction aux jeux de réflexion et aux puzzles.
Ce jeu est vraiment très bien réalisé. Non seulement il est accessible à tous, mais par son côté mignon et coloré, par sa petite histoire gentillette, par les nombreux tableaux du mode histoire, ses challenges, il assure une durée de vie conséquente. Une sacrée bonne surprise pour un genre qui peine parfois à se renouveler.
Horizon Zero Dawn nous place donc dans cet univers à cheval entre l’antiquité et une époque futuriste. Une sorte de monde post-apocalyptique dans lequel nous incarnons une orpheline rejetée par sa tribu du nom d’Aloy. Aloy est une archère intrépide qui utilise de nombreux pièges et de multiples armes à moitié digne de l’âge de fer et à moitié constitués de ressources technologiques, qui sont issues des monstres mécaniques qui constituent la faune si singulière.
Ce jeu d’aventure-action est un Open World où vous allez faire face à de nombreuses tribus, pas toujours très amicales et (surtout) des dinosaures robotiques tous plus dangereux les uns que les autres. Vous aurez donc tout un tas de quêtes annexes à réaliser et des trésors dissimulés à découvrir. Et, il faut le reconnaître, parcourir l’univers de ce jeu est un grand plaisir. Les créatures mécaniques sont hyper impressionnantes et magnifiquement animées. De plus, la ruse est votre meilleur atout. Les ennemis ont des blindages que vous pouvez arracher pour toucher des parties sensibles, des armements destructibles, des sensibilités à certains pièges. Combattre sans réfléchir ne sera donc pas toujours la meilleure solution.
Horizon Zero Dawn est un jeu à l’univers atypique. Les mystères y sont nombreux et il est vraiment plaisant de découvrir les secrets de ce monde dans les pas d’Aloy. Aloy, un personnage féminin marquant : curieuse sans être naïve, intrépide sans être bourrine, belle sans être sexy, combattive sans être tyrannique. Un personnage positif. Un beau personnage. Seule ombre pour un jeu d’une telle qualité au tableau : le jeu est une exclusivité de la PS4…
Jessica Jones est disponible depuis le début du mois de mars sur la plateforme Netflix. Dernière des séries Marvel à être diffusée sur la célèbre plateforme, que vaut vraiment cette saison de Jessica Jones ?
Imaginez des mécaniques que vous appréciez particulièrement : construction, exploration, relation, gestion ; et mélangez les dans un même jeu au stylo graphique plutôt rétro et vous obtenez Stardew Valley. Mais surtout conservez bien à l’esprit que si le design est similaire à un très beau jeu de Super Nintendo, le gameplay lui est moderne.
Il est difficile de parler de Stardew Valley rapidement tant les possibilités offertes par le jeu sont nombreuses. De l’exploration de donjons, à la gestion de l’élevage et des plantations d’une ferme, en passant par la nécessité d’entretenir des bonnes relations avec les gens du village, tout est là ou presque.
Stardew Valley est un jeu chronophage où vous arrêterez votre partie à la fin d’une journée, puis, trop empressé vous commencerez la nouvelle, en vous jurant, cette fois, que vous arrêterez la prochaine fois que la nuit tombera sur votre tranquille ferme. Mais ce n’est pas très grave. Jamais il n’y a d’énervement, les situation que vous allez vivre sont joyeuses pour la grande majorité et même les sujets un peu graves sont traités avec légèreté. Alors détendez-vous et profitez du chant du coq.
Souvent on entend que les jeux vidéos sont pour les adolescents ou les enfants, qu’il ne s’agit pas là d’un média culturel, qu’il s’agit d’une pure industrie… Bref il n’est pas encore venu le moment où le jeu vidéo sera aussi justement pris au sérieux que le cinéma.
Pourtant il suffit de jouer à un titre tel Beyond Two Souls pour comprendre l’intérêt artistique d’un jeu vidéo. Car qu’est-ce que l’art si ce n’est un vecteur d’émotions ? Et il faut avouer que ce jeu est rempli de scènes, de situations et de choix qui vont procurer des émotions, probablement même aux moins empathiques ou au plus dubitatifs.
Beyond Two Souls est une histoire interactive dramatique où vous êtes dans la peau d’une jeune femme, Jodie Holmes, qui possède des pouvoirs surnaturels car elle a un lien psychique avec une entité mystérieuse. Et les situations auxquelles le joueur va devoir faire face ne peuvent pas le laisser de marbre. Sa vie est une suite de drames, touchants et humains, cruels et tristes. Un drame, un vrai, presque grec.
Dragon Quest, après un passage par le genre des batailles avec Dragon Quest Heroes, fait une transformation en jeu de construction à la manière d’un Minecraft. Cependant, contrairement à ce dernier, Dragon Quest Builders joint une histoire au côté « bac à sable » d’un jeu de constructions. C’est un avantage non négligeable pour tous les joueurs et toutes les joueuses qui n’aiment pas être lâchés sans objectif à remplir.
Dragon Quest Heroes possède quelques avantages non négligeables pour continuer à apprécier la progression au fur et à mesure que l’histoire avance : des équipements évolutifs à la manière d’un RPG, des plans de construction à débloquer pour édifier des bâtiments spéciaux, des nouveaux objets décoratifs… Tout un tas de petites choses plus ou moins intéressantes mais qui feront le bonheur des collectionneurs. Vous allez aussi découvrir des personnages qui vont venir s’installer dans votre village et proposer diverses quêtes. De quoi contenter tout le monde.
Dragon Quest Builder réussit vraiment son pari de proposer un jeu à la fois très inspiré de Minecraft et suffisamment novateur sur certains aspects pour plaire aux joueuses et joueurs qui n’ont pas accroché jusque là à l’empilage de cubes.
Découverte du jeu narratif « life is strange -before the storm » avec Clément !
En partenariat avec e-concept : http://www.conceptmultimedia.fr/
Heavy Rain est de Quantic Dream signé David Cage, le créateur de célèbres jeux : The Nomad Soul, Fahrenheit et Beyond Two Souls. Cette fois l’auteur propose de vivre un thriller policier avec cette question permanente, presque maladive, qui va influencer vos choix : « Jusqu’où iriez-vous pour sauver l’être aimé ? ». Une question à laquelle le joueur lui-même devra répondre puisqu’il existe 18 dénouements différents au jeu.

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Au-delà de l’implication émotionnelle du joueur dans l’histoire –particulièrement réussie ici– l’auteur propose aussi de voir l’histoire à travers les yeux de plusieurs protagonistes. Sûrement pour offrir un peu de répit au joueur, de le détacher un peu du personnage principal, qui vit un véritable drame extrêmement lourd à vivre, car même s’il ne s’agit que d’un jeu vidéo, l’implication demandée est grande.
Malheureusement l’expérience n’est pas parfaite. Et les choix que vous faites par moments résultent plus de votre manque de dextérité à exécuter certaines commandes demandées. De même que certaines scènes inutiles de la vie quotidienne…
Battle Chef Brigade vous place dans la peau de Mina, une jeune femme avide d’aventures hors de son petit restaurant familial et désireuse de rejoindre un corps d’élite des meilleurs cuistots (et qui porte le même nom que le jeu). L’histoire occupe d’ailleurs une partie importante dans un type de jeu qui d’ordinaire se contente de mettre ce point de côté. Car Battle Chef Brigade est un match-3 (jeu où il faut aligner trois éléments identiques) couplé à une petite phase action où on tue des monstres pour en faire des ingrédients de cuisine.
Le concept du jeu est original, l’univers coloré et animé à la manière d’un manga. On peut dire que la singularité et l’originalité de Battle Chef Brigade paient. De plus les phases de match-3 en temps limité constituent des challenges intéressants. Il y a même différents puzzles à résoudre qui sont intégrés à l’histoire et qui permettent d’accéder à de nouveaux accessoires pour la cuisine.
Si le thème de la cuisine n’est pas forcément le plus vendeur au monde, il serait vraiment dommage de passer à côté de ce jeu. Ces qualités sont nombreuses et il ne jouit probablement pas de l’avantage de la communication médiatique qu’il mérite. Alors si votre Switch manque un peu de bons jeux, celui-ci est un très bon choix.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous parler d’un personnage historique haut en couleur et au caractère impétueux. La Reine Elizabeth 1ere, héroïne du film Elizabeth de 1997, réalisé par Shekhar Kapur avec Cate Blanchett, Geoffrey Rush et Joseph Fiennes.
Pour mémoire, Elisabeth de 1997, réalisé par Shekhar Kapur, produit par Working Title Film, avec Cate Blanchett, Geoffrey Rush et Joseph Fiennes. Disponible en DVD et en téléchargement sur les plateformes de vidéo à la demande.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous parler d’un film au tournage épique. The Crow de 1994, réalisé par Alex Proyas avec Brandon Lee et Ernie Hudson.
Pour mémoire, The Crow de 1994, produit par Touchstone Pictures, réalisé par Alex Proyas avec Brandon Lee et Ernie Hudson. Disponible en DVD et en téléchargement sur les plateformes de vidéos à la demande.
Hue est un jeu de plateforme en 2D qui, au départ, parait très banal et très simple. Pourtant cette façade est très vite brisée. Si la simplicité reste dans la conception du gameplay, elle évolue dans l’exécution et la réflexion nécessaires pour traverser les différents tableaux. Et le gameplay en question est assez simple à expliquer : votre personnage peut changer la couleur de fond des tableaux, et ainsi, faire disparaître les objets de couleur similaire et/ou faire apparaître les autres.
Nom de la cible : Hue
Évaluations réalisées de la cible : 221 (source : Steam)
Type d’engin : Puzzles
Date d’immersion IRL : 30 août 2016
Prix de l’appareil : 15€
Constructeur : Fiddlesticks Games
Langue pratiquée par l’équipage : Français ; Anglais ; Allemand ; Espagnol ; Russe
Maniable à la manette : Oui
PEGI : –
Hue est vraiment agréable à l’œil. Tous les tableaux sont hyper lisibles et ainsi on peut aisément comprendre le chemin à emprunter. Mais, il s’agit d’un jeu à puzzles et tous ne sont pas faciles à percer. Il faut des fois faire preuve d’un certain sens du rythme, parfois de pure observation ou encore d’une coordination importante entre les mouvements du personnage et les changements de couleurs. De plus Hue nous propose une aventure assez agréable à suivre avec une bande son très raccord avec l’action. Ainsi les phases les plus calmes du jeu sont accompagnées d’une musique douce et certains passages plus dangereux nous rappellent qu’il faut réfléchir, mais réfléchir vite. Un bon jeu de plateforme.
Conseil de Clément : Hue est un jeu bien plus complexe qu’il n’y paraît et saura donner du fil à retordre aux adultes mais n’est pas suffisamment ardu pour ne pas convenir à un public plus jeune.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerais vous parler d’un film mythique si il en est. Certains l’aiment chaud de 1959 réalisé par Billy Wilder avec Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon.
Pour mémoire, Certains l’aiment chaud de 1959, produit et réalisé par Billy Wilder avec Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon. Disponible en DVD ou en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande Allocine.fr et la Cinetek.
Mourir, mourir encore, mourir pour la dizaine fois sur le même niveau, voilà ce qui vous attend dans ce Die and Retry perfide qu’est Super One More Jump. Pourtant, le jeu paraît facile du fait qu’on ne dispose que d’une seule touche. Oui, une seule ! Notre personnage avance tout seul en même temps que le niveau du jeu (auto-scrolling) et la seule chose à gérer : les sauts.
Pourtant, si votre petit avatar de pixels va être détruit plusieurs dizaines de fois sur un même niveau, c’est un véritable plaisir de franchir les difficultés et obstacles proposés par les niveaux de plus en plus ardus. Il faut avouer que beaucoup d’essais ne durent pas plus de quelques secondes, le temps de repérer les pièges du niveau et de comprendre sa rythmique, qui est assez uniforme sur un même niveau.
De plus, si la difficulté de base n’est pas suffisante, chaque niveau possède trois bonus à attraper ; un challenge puisqu’ils ne sont pas indispensables pour débloquer les tableaux. Il y a aussi un mode « mirror » pour faire les niveaux à l’envers, un mode « night » où votre champ visuel est limité et un dernier mode « rotation » dans lequel le tableau entier tourne sur lui-même. Bref, plein de défis !
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai contrer cette vague de froid qui nous envahi par un peu de rire et de bonne humeur avec le film Indiscrétions, réalisé par George Cukor avec Cary Grant, Katharine Hepburn et James Stewart.
Pour mémoires, Indiscrétions de 1940, produit par la Metro Goldwyn Mayer, réalisé par George Cukor avec Katharine Hepburn, Cary Grant et James Stewart. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéos à la demande Allocine.fr et La Cinetek.
Loin des armes et de la violence, Bound nous place dans la peau d’une énigmatique danseuse masquée aux gestes agiles et élégants, à la grâce envoutante et maîtrisée. L’histoire en elle-même interroge sur la parenté, sur les familles séparées et leurs conséquences, sur l’échappatoire que représente une pratique artistique.
Le jeu consiste à explorer des décors surréalistes au gré des mouvements artistiques de notre princesse masquée. Des mouvements tous issus de la danse classique et rappelant les ballets.
Bound est avant tout un jeu d’émotions. La difficulté n’est pas un mécanisme clé et il n’est pas très ardu de rejoindre la fin du niveau tant il est balisé. Cependant il existe différents itinéraires possibles. Un jeu unique en son genre. Une expérience à vivre bien plus qu’à jouer.
Erick de Pinocchio & cie nous propose Oliver Twist un jeu édité par Purple Brain !
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous parler, non pas d’un film, mais d’un personnage. Charlot. Créé par un homme qui a offert au cinéma ses lettres de noblesses et certaines de ses plus belles œuvres. Charles Chaplin. Avec une carrière longue de 65 ans, ce perfectionniste à réalisé pas loin de 80 films dont, entre autre, The Kid, La ruée vers l’or, le dictateur et Les lumières de la ville.
Pour mémoire, les films de Charles Chaplin, avec le personnage de Charlot, de 1914 à 1936 sont à retrouver en DVD ou en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Orange VOD, Amazon Vidéo, Allocine.fr et Itunes.
Gonner ou l’art de mourir, encore et encore. Mais, après tout, n’est-ce pas l’intérêt et le défi offert par un rogue-like ? Un style de jeu où il faut accumuler de l’expérience pour connaître les techniques les plus efficaces pour vaincre les ennemis, débloquer des bonus, et ainsi, peut-être avancé d’un ou deux niveaux à chaque nouveau run, dans l’espoir d’atteindre la fin ultime du jeu.
Vous l’aurez compris Gonner n’est pas un jeu facile. Vous jouer une sorte de squelette mort-vivant équipé d’un flingue qui va pouvoir tirer sur tout ce qui bouge ou sauter sur la tête des ennemis pour les éliminer. Cela paraît banal dit ainsi mais la réalisation graphique est magnifique. Il y a une touche singulière, artistique, dans le traitement des niveaux, des ennemis, et même du passage entre les différentes zones du jeu. Et, pour couronner le tout, c’est fun !
Le travail des développeurs indépendants a amené de nouveaux concepts, de nouvelles mécaniques et des choix graphiques marqués. Si tout n’est pas bon dans la prolifération de titres issus de cette branche de créateurs et créatrices de jeux vidéo, Gonner est une très bonne œuvre vidéo ludique.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous faire partager une formidable histoire d’amour. Celle de Jack et d’Ennis, deux personnes diamétralement opposée dans le film Le Secret de Brokeback Mountain de 2005, réalisé par Ang Lee avec Jack Gyllenhaal et Heath Ledger.
Pour mémoire, le Secret de Brokeback Mountain de 2005, réalisé par Ang Lee avec Heath Ledger et Jake Gyllenhaal, produit par Focus Features. Disponible en DVD ou en téléchargement sur les sites de VOD, Orange VOD, Amazon Vidéo, Allocine.fr et Itunes.
Dear Esther fait partie des premiers « walking simulator », des jeux où l’interactivité est très limitée. Du moins du point de vue du gameplay, car ces jeux offrent une autre dimension : provoquer des émotions et des questionnements.
Nom de la cible : Dear Esther : Landmark Edition
Évaluations réalisées de la cible : 366 (source : Steam)
Type d’engin : « Walk Simulator »
Date d’immersion IRL : 14 février 2017
Prix de l’appareil : 10€
Constructeur : The Chinese Room
Langue pratiquée par l’équipage : Français ; Anglais ; Allemand ; Espagnol ; Russe
Maniable à la manette : Oui
PEGI : –
Ce jeu, poétique, à l’ambiance graphique assez prenante, est une expérience vidéoludique assez unique. Un jeu où on se demande du début à la fin –sans jamais avoir de réponse– sur l’histoire que nous raconte le jeu. Tout est interprétable. C’est ce qui le rend à la fois intéressant et aussi assez incompréhensible.
D’ailleurs, si vous ne possédez pas la version du jeu avec les commentaires des développeurs, l’expérience n’est pas forcément passionnante –mais procure néanmoins des émotions. Toutefois, la version commentée est quant à elle extrêmement bonne. Les développeurs y livrent leurs visions du jeu, leurs ambitions, leurs idées derrière chaque élément du jeu. Ce sont des commentaires que l’on a rarement l’occasion d’entendre et c’est très enrichissant d’entendre comment les éléments du jeu sont disposés pour susciter des émotions et du plaisir.
Conseil de Clément : Les « Walk Simulator », ou simulateur de marche traduit vulgairement, forme un genre souvent très critiqué du jeu vidéo dans le sens où les interactions sont peu nombreuses. Prenez plutôt ces jeux pour des expériences visuelles, des sortes de romans, où l’image, le son et les écrits forment un récit parfois poignant, comme c’est le cas dans Dear Esther.
Critique garantie sans spoilers de la série Altered Carbon sortie le 2 février 2018 sur Netflix.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous faire partager un moment de cinéma plein de joie de vivre, de chansons et de danses endiablées avec le film Chantons sous la pluie de 1952, réalisé par Stanley Donen avec Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O’Connor.
Pour mémoire, Chantons sous la pluie de 1952, produit par la Metro Goldwyn Mayer, réalisé par Stanley Donen avec Gene Kelly, Debbie Reynolds et Donald O’Connor. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Orange VOD, Amazon Vidéo, Allocine.fr et Itunes.
Pic A Pix reprend une mécanique proche du Sudoku mais concerne les couleurs de l’image que vous devez obtenir quand le puzzle sera entièrement résolu. Ansi, sur chaque ligne et chaque colonne se trouve une indication sur la couleur des pixels qui s’y trouvent. S’en suit un véritable jeu de logique et de déduction pour avancer progressivement vers la fin du puzzle.
Le jeu propose plusieurs centaines de tableaux différents, avec peu de pixels pour débuter. Ainsi on les premiers niveaux demandent quelques minutes pour être réalisés, les dernier demande une bonne heure (plus ou moins en fonction de votre niveau personnel). Le jeu comprend aussi des puzzles en noir et blanc qui sont légèrement plus difficiles que les versions avec des pixels de différentes couleurs.
Le jeu est vraiment complet et propose suffisamment de tableaux pour vous tenir de nombreuses heures. Il y a même une option pour corriger vos erreurs au cas où vous ne trouvez pas l’angle pour réaliser le tableau ou si vous avez fait quelques mauvaises interprétations. Un plus à éviter d’utiliser mais qui peut être utile.
Pic A Pix c’est un peu comme les mots croisées, les mots fléchés ou le sudoku : un petit jeu de réflexion pour se détendre et occuper son esprit. Ce n’est pas follement original mais cela joue parfaitement son rôle. A réserver aux amateurs de jeux de logique, les autres n’y verront certainement pas d’intérêt.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous parler d’un film racontant l’histoire d’un voleur mystérieux, charmant et terriblement malin. L’Affaire Thomas Crown de 1968 avec Steve McQueen et Faye Dunaway.
Pour mémoire, l’Affaire Thomas Crown de 1968, produit par Solar Productions, réalisé par Norman Jewison avec Steve McQueen et Faye Dunaway. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Amazon Vidéo, Allocine.fr et Itunes.
Pour en savoir plus sur le Livre des 5 Anneaux, rendez vous sur les sites suivants :
Interview de l’auteur : http://lefix.di6dent.fr/archives/2978
Le facebook du jeu : https://www.facebook.com/brigandyne/
Le site du jeu : https://brigandyne.wordpress.com/
Où acheter le jeu : https://www.lulu.com/shop/search.ep?k…
Et bien sûr, un petit like et un petit commentaire n’est pas de refus !
Aujourd’hui dans Clap ! J’aimerai vous parler d’un film un peu spécial. Terminator de 1984, réalisé par James Cameron avec Linda Hamilton, Michael Biehn et Arnold Schwarzenegger.
Pour mémoire, Terminator de 1984, produit par Hemdale Film Corporation, réalisé par James Cameron avec Linda Hamilton, Michael Biehn et Arnold Schwarzenegger. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Amazon Vidéo, Allocine.fr et Itunes.
Fire Emblem est une série mythique… du moins du côté du japon. Une série qui s’est enrichie au fil des années d’une multitude de personnages divers et variés, aux comportements et aux techniques de combat fort différents. D’ordinaire ces héros se retrouvent dans des jeux qui allient la tactique en tour par tour et le RPG. Mais ici, dans cet épisode spécial, la série prend un tout autre gameplay et devient un Musou. Le Musou est un genre bien particulier où vous incarnez un combattant opposé à des centaines voire des milliers d’ennemis.
Si Fire Emblem est un véritable défouloir où vous abattez les ennemis par dizaines avec des pouvoirs spéciaux complètement déments, il n’en reste pas moins que vous devez remplir certains objectifs lors des batailles : neutraliser un commandant, reprendre un point précis, rattraper un fuyard… et il faudra souvent donner des ordres aux quelques héros qui vous accompagnent pour les remplir. Le jeu laisse aussi une grande part à l’évolution des personnages et à l’équipement qu’on leurs attribue. Mais aussi à leurs histoires personnelles, aux relations qui les lient les uns aux autres, bref un vrai petit aspect RPG fort agréable.
Fire Emblem sort du traditionnel RPG-Tactique pour devenir un jeu nettement plus violent et bien plus reposant pour les neurones. D’ailleurs si vous ne connaissez pas la série vous pouvez toujours vous en faire une idée grâce au Free To Play Fire Emblem Heroes disponible sur smartphones. Mais dites-vous bien qu’à part les personnages et la gestion façon poules-renards-vipères des armes de corps à corps et des armes à distance, Fire Emblem Warriors n’a pas grand chose à voir avec les épisodes plus « canoniques » de la série.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous raconter l’histoire d’une femme qui avait une ferme en Afrique. Cette histoire c’est celle du film Out of Africa, Souvenirs d’Afrique de 1985, réalisé par Sydney Pollack avec Meryl Streep et Robert Redford.
Pour mémoire, Out of Africa de 1985, produit par Universal Pictures, réalisé par Sydney Pollack avec Meryl Streep et Robert Redford. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Amazon Vidéo et Itunes.
Une vidéo un peu différente pour vous présenter notre nouveau site Internet et faire un état des lieux du projet associatif et des partenariats !
Shovel Knight où comment le jeu rétro est revenu à la mode. Car, si le gameplay est moderne (d’une certaine façon) tout emprunte ici aux vieux titres des premières consoles : le style très pixélisés, les sauts qui demandent une grande précision, des boss qui laissent des failles dans leurs animations d’attaque jusqu’à la carte du monde en 2D qui n’est pas sans rappeler celles de jeux de la première Nintendo.
Mais si le côté rétro est très marqué, les aspects « modernes » du jeu sont là : références nombreuses à d’autres jeux ; humour décalé ; rejouabilité des niveaux pour accumuler de l’expérience et de nouveaux objets ; narration. Il ne faut donc pas croire que Shovel Knight se contente de copier d’anciens jeux. Il en reprend certes certains éléments, mais il n’en reste pas moins un jeu au goût du jour.
Prendrez-vous votre courage, et votre pelle, à deux mains pour incarner le Chevalier à la Pelle ? Ou laisserez-vous la terrible Enchanteresse prendre le contrôle de toute la région grâce à son armée de malfaisants chevaliers : King Knight, Specter Knight, Plague Knight, Treasure Knight, Mole Knight, Polar Knight, Tinker Knight et Propeller Knight. D’ailleurs cette version complète du jeu vous propose aussi d’incarner Specter Knight et Plague Knight.
Shovel Knight est un vrai petit bijou des créations vidéoludiques. Cette version, qui comprend au total trois aventures Shovel of Hope, Plague of Shadows et Specter of Tourment, est vraiment idéale pour débuter la série et ne pas se priver d’un jeu au goût rétro mais d’une grande modernité dans son histoire et dans sa conception globale.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerai vous parler d’une odyssée. Du combat millénaire d’un homme pour sauver la femme qu’il aime. Vous souvenez vous de The Fountain de 2008, réalisé par Darren Aronofsky avec Hugh Jackman et Rachel Weisz ?
Pour mémoire, The Fountain de 2008, produit par Warner Bros, réalisé par Darren Aronofsky avec Hugh Jackman et Rachel Weisz. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Allocine.fr, Orange VOD, FnacPlay et Itunes.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerais vous parler de littérature, de poésie et de destins torturés. Et j’ai le film parfait pour cela. The Hours de 2002, réalisé par Stephen Daldry avec Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep.
Pour mémoire, The Hours de 2002, produit par Scott Rudin Productions, réalisé par Stephen Daldry avec Nicole Kidman, Julianne Moore et Meryl Streep. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Allocine.fr, Orange VOD, FnacPlay et Itunes.
Prenez une jeune fille des rues et son chien, un chevalier qui perd tout son argent dans la boisson, une prêtresse avide de rendre services aux autres et un rôdeur chasseur de bandits, et vous aurez les héros classiques d’une histoire médiévale. Mais là vient le Twist du jeu, vous personnages sont des boules de flipper avec des pouvoirs liés aux personnages qu’elles incarnent.
Nom de la cible : Rollers of the Realm
Évaluations réalisées de la cible : 233 (source : Steam)
Type d’engin : Flipper/RPG
Date d’immersion IRL : 18 novembre 2014
Prix de l’appareil : 10€
Constructeur : Phantom Compass
Langue pratiquée par l’équipage : Français ; Anglais ; Italien ; Allemand ; Espagnol
Maniable à la manette : Oui
PEGI : 12+
Si le flipper n’est pas le genre de jeu que je trouve passionnant, mais utilisé comme un élément pour rendre le jeu singulier, l’effet est là. Car Roller of the Realms arrive à lier flipper et RPG, un mélange qui n’était pas spécialement évident ; vraiment malin.
Malheureusement la formule n’est pas parfaite. D’une part il n’est pas toujours très simple de prévoir le trajet de la boule avec les ennemis qui sont sur le tableau, d’autant plus avec ceux qui bougent, d’autre part certains tableaux sont très longs, avec de nombreux passages qui envoient vers une autre partie du « flipper » (qui n’est autre que le lieu de l’action. Malgré tout l’originalité et le traitement global du jeu le rend fort sympathique à jouer.
Conseil de Clément : Un jeu de flipper franchement original. Ce côté avec des billes différentes en fonction des personnages, des pouvoirs que l’on peut améliorer, des équipements pour rendre plus efficaces l’attaque ou lé défense, donne une possibilité de customisation assez intéressante et plaira peut-être à des joueurs qui ne sont pas absolument fans des flippers.
Cette semaine, on vous invite pour la sortie de la onzième saison d’X-Files, la série science fiction des années 90. C’est parti !
Pour le moins que l’on puisse dire dès que l’écran de départ s’affiche, c’est que Kamiko est d’un style très rétro. Un pur jeu de jolis pixels bien marqués, mais suffisamment bien réalisé pour que l’action soit ultra lisible. Et vous allez en avoir besoin pour faire face aux hordes d’ennemis.
Kamiko est un jeu d’action où vous incarnez une des trois héroïnes proposées au début du jeu, chacune ayant son mode d’attaque spécifique (épéiste, archère et une sorte de Xéna qui lance son bouclier sur les ennemis). Vous allez devoir résoudre quelques puzzles, d’observation et de rapidité, survivre aux vagues d’ennemis et activer des portails qui vont vous permettre d’affronter les boss de chaque niveau.
Cependant, malgré un bon goût de nostalgie, force est de reconnaître que Kamiko est extrêmement facile et très court. Il se termine, la première fois, en une petite heure grand maximum. Bien sûr, si vous cherchez à compléter le jeu dans son intégralité, il faudra compter trois runs différents. N’attendez cependant pas de grandes révélations puisque l’histoire est assez simple, voire banale : le Bien contre les vils démons destructeurs qui veulent provoquer la fin du monde.
Kamiko est un petit jeu vraiment court à terminer, mais il est aussi vendu avec le prix qui va avec : 5€. Un p’tit achat pour se détendre et vivre une aventure qui ne mangera pas trop de votre temps. Ce n’est pas un jeu exceptionnel mais il se laisse jouer de manière agréable.
Aujourd’hui dans Clap ! j’aimerais revenir sur un film mythique, tombé dans l’oubli mais toujours aussi agréable à regarder. Les Trois Mousquetaires de 1948, réalisé par George Sidney avec, entre autre, Gene Kelly et Lana Turner.
Pour mémoire, Les 3 mousquetaires de 1948, produit par la Metro Goldwyn Mayer, réalisé par Georges Sydney avec Gene Kelly et Lana Turner. Disponible en DVD et en téléchargement sur les sites de vidéo à la demande, Allocine.fr ou Itunes.
Kill the Bad Guy est un jeu vidéo bien singulier, une sorte de puzzle-game dans lequel vous allez devoir interagir avec le décor pour assassiner le fameux « Bad Guy ». Vous incarnez donc une sorte de justicier/meurtrier qui tue les sales crapules libres de commettre leurs méfaits. Le jeu prend d’ailleurs un ton d’humour noir assez bien senti qui le rend amusant à jouer.
Nom de la cible : Kill the Bad Guy
Évaluations réalisées de la cible : 97 (source : Steam)
Type d’engin : Puzzle/Assassinat
Date d’immersion IRL : 28 mai 2014
Prix de l’appareil : 10€
Constructeur : Exkee
Langue pratiquée par l’équipage : Français ; Anglais ; Italien ; Allemand ; Espagnol ; Japonais ; Portugais du Brésil ; Russe
Maniable à la manette : Non
PEGI : 16+
Vous allez donc devoir retirer des plaques d’égout pour tuer votre cible, provoquer des accidents en influant sur les feux rouges et diverses réaction en chaîne qui doivent finir par tuer votre cible, souvent dans d’atroces souffrances.
Les graphismes simples en noir et blanc (avec juste des touches de couleurs pour le Bad Guy ou les dangers mortels des lieux) permettent une lecture aisée du décor et des éventuels effets de telle ou telle action.
Conseil de Clément : Il faut faire bien attention à prendre ce jeu pour ce qu’il est : un jeu d’humour noir assez sarcastique, car il ne faut pas l’oublier il s’agit tout de même de créer des situations pour assassiner des individus. Certes ce sont des sales types, des criminels de tous bords… mais ça n’en est pas plus moral pour autant. Car comme dirait un grand philosophe : « Mais ils avaient une vie, une famille c’est horrible ! … Nan Je déconne, on s’en fout ! « , Claptrap.
Clément vous présente un jeu vidéo, Horizon Zero Dawn. Une œuvre à découvrir pour son originalité, ses graphismes et sa jouabilité. N’hésitez pas et cliquez sur le pouce bleu !
Ce jeu est une création unique en son genre. Vous commencez l’histoire dans un monde entièrement blanc et vous allez devoir projeter de l’encre noire pour découvrir le chemin à prendre. Bien sûr, si vous projetez trop d’encre, il n’y a plus que du noir et vous ne pourrez plus savoir comment avancer.
Unfinished Swan est une œuvre artistique très impressionnante. Cette utilisation singulière du noir et du blanc est étonnante. De plus cette ambiance graphique est renforcée par une histoire sous la forme d’un conte. Quelques éléments sonores ou visuels, bien distribués, viennent aider votre progression dans le jeu. Car ici ce qui compte ce n’est pas la difficulté, mais c’est le plaisir de l’exploration, de l’avancée de l’histoire narrée et la découverte de décors parfois bien étranges.
Si vous êtes allergique aux expériences ludiques, passez votre chemin. Sinon vous prendrez sûrement un grand plaisir à jouer à ce jeu, bien plus interactif que certains Walk Simulator (des jeux où la principale action disponible pour le joueur est d’avancer, ou de marcher d’où le terme Walking, pour déclencher la narration ou découvrir l’expérience proposée). Unfinished Swan nous rappelle que le jeu vidéo est aussi un média culturel à la recherche du « Beau », du partage d’émotions et d’expériences au-delà des styles plus classiques qu’il emprunte souvent.
SteamWorld Dig 2 est ce qu’on appelle un Metroidvania. Un genre particulier dans lequel les mondes ou niveaux sont connectés entre eux mais dont l’exploration complète de chacun d’eux n’est possible qu’avec l’acquisition de certaines capacités ou armes. Un style qui incite donc la joueuse à explorer, à expérimenter les diverses combinaisons de capacités et de matériel pour dénicher des secrets ou ouvrir de nouvelles voies.
Mais, pour parler du jeu proprement dit, SteamWorld Dig 2 vous place dans la « peau » d’une robot appelée Dorothy. Une mineuse qui est à la recherche de Rusty, le héros du premier épisode, et qui serait à l’origine d’une grande menace. Elle est accompagnée de Fen, une petite entité bleutée qui sert de guide.
Pour réussir sa quête Dorothy va devoir explorer les profondeurs de mines, creuser le sol à la découverte de minéraux précieux et de gemmes pour les revendre et acquérir de nouveaux équipements. Du matériel qui va peu à peu vous permettre d’ouvrir de nouvelles zones. De même, vous allez devoir résoudre certains puzzles pour acquérir de nouvelles capacités indispensables. C’est joyeux et très bien fait.
SteamWorld Dig 2 est un jeu où il faut creuser, dans tous les sens du terme, qu’il s’agisse de ses méninges ou de la roche de pixels. Un jeu positif et agréable où l’exploration est importante et où l’acquisition de nouvelles capacités se fera tout au long de l’aventure. Un vrai p’tit bijou des jeux en 2D.
En costume, Gaëlle nous propose de découvrir « Sans âme » le premier tome de la saga du protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger.
Shantae est une héroïne peu ordinaire, une demie génie aux pouvoirs magiques qui vont se développer tout au long de l’aventure, dont le plus précieux d’entre eux est une danse, une danse qui permet de vous transformer. Ainsi votre personnage va devenir un singe pour escalader les parois, un éléphant pour briser des obstacles, une sirène pour plonger dans les profondeurs… et bien d’autres animaux ou créatures extraordinaires.
Shantae est un jeu drôle, bourré d’humour et de références, avec une mécanique de jeu particulièrement agréable. Pourtant il y a une certaine répétitivité un peu énervante, il faut refaire les niveaux avec vos nouvelles transformations et capacités pour débloquer des bonus que vous ne pouviez pas jusqu’alors récupérés. Un système plutôt banal de nombre de jeux de plateforme, mais qui n’est pas spécialement bien utilisé dans ce titre.
Ce titre vous offre une joyeuse petite aventure à la recherche de nombreux secrets, au travers d’une histoire qui vous fera parfois sourire. Quelque dialogues un peu osés peuvent toutefois réserver le hit à un public ado/adulte.
Incarnez une génie aux immenses pouvoirs qui tiennent dans un mouchoir de poche est amusant. De plus le jeu est tout joli et coloré, avec des boss très bien réalisés et même très drôles pour certains. Un très bon jeu de plateforme pour tous. Mais, si une héroïne assez sexy et quelques dialogues à double sens vous gênent, mieux vaut éviter de prendre ce hit.
Impossible de parler de Bloodborne sans évoquer Dark Souls, son prédécesseur. Un jeu d’horreur lui aussi, qui a mis au cœur de l’aventure des combats hautement dangereux où il est nécessaire de connaître les divers mouvements des ennemis pour les anticiper et éviter leurs coups, des coups qui n’ont pas besoin d’être très nombreux pour se révéler fatals. Tout le principe de Dark Souls est donc là, mais Bloodborne est plus nerveux, plus incisifs dans les combats.
Bloodborne est un jeu d’une grande violence où le sang gicle à chaque coup d’épée, ou de flingue, car, l’univers de Bloodborne est plus proche du Steampunk malade et horrifique que de la Dark Fantasy. Malade est d’ailleurs un terme qui correspond bien au jeu. Les tenues avec les becs de corbin, les êtres rongés par diverses maladies, des bêtes pestilentielles, tous ces êtres malsains constituent la faune hostile de l’aventure.
Bloodborne est un jeu exigeant où la colère peut très vite faire place au plaisir. Mais il faut reconnaître une chose, l’ennemi le plus redoutable du jeu c’est vous et la perte de votre sang-froid ou de votre sens de l’analyse.
Ne vous fiez pas trop aux images contenues dans cet article (merci au Net d’ailleurs pour être un dealer d’images diverses et variées) car Bloodborne est un jeu d’une extrême violence. Une violence dans les effusions de sang, mais aussi dans les thèmes abordés : la folie, la maladie, la corruption, la démence, la haine, la torture… On est loin des joies du pays des Bisounours. Un jeu à réserver aux adolescents avertis et aux adultes donc.
Dark Fantasy : Sous genre de la Fantasy qui se place dans des univers sombres où les héros sont souvent malmenés par l’univers malsain dans lequel ils vivent. C’est pour cela que la Dark Fantasy se rapproche par bien des aspects de l’Horreur.
Steampunk : Le Steampunk nous place dans un contexte proche de la première ère industrielle et est souvent constitué par des uchronies diverses. On le rapproche aussi de toutes les œuvres qui donnent la part belle aux machines et autres créations mécaniques. Assez souvent, dans les costumes et habillements, le Steampunk prend une partie de son imagerie dans la mode anglaise du 19ième siècle.
Nos voeux pour cette nouvelle année, ainsi qu’un point sur les projets de l’association.
Ubisoft et ses Lapins Crétins tente une alliance avec Nintendo et son célèbre plombier, ainsi que toute la bande de sidekicks. On aurait pu croire que l’expérience serait un plan marketing vite fait et pas très intéressant, et pourtant la surprise est là. Non seulement le jeu est joli, réellement drôle (et franchement moins bête que les Lapins Crétins sans Mario) et avec un système de jeu intéressant.
Mario, sa bande, et les nombreux « clones » incarnés par les fameux Lapins, sont unis pour lutter contre une grande menace à grand renfort d’armes à feu et autres instruments de destruction. Et tout ça dans un RPG en tour par tour. On est très très loin d’un Mario traditionnel. Et, on ne va pas se le cacher, cette nouvelle expérience est très réussie.
Vous aimez les jeux de stratégie, vous aimez les Lapins Crétins (ou pas d’ailleurs), Mario et ses comparses… Bref, peu importe les raisons, il existe de nombreux angles pour apprécier ce jeu. D’ailleurs c’est une excellente initiation au tour par tour, car si les aspects tactiques sont légers ils ne sont pas inexistants, loin de là. Certains niveaux demanderont aux plus jeunes de nombreux essais d’ailleurs.
En résumé, si vous avez envie de vous faire plaisir avec un bon p’tit jeu de stratégie bourré d’humour, n’hésitez pas. De plus, comme les magnifiques dessins animés Pixar, Mario et les Lapins Crétins s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux plus jeunes. Une vraie belle réussite pour un partenariat qu’on imaginait pas forcément.
C’était franchement pas top. Passée l’originalité du concept consistant à projeter des personnages du « seigneur des anneaux » dans le Los Angeles contemporain, le film ne propose pas grand chose d’autre.

En fait, ce concept WTF est même le problème : dans une série, on aurait eu le temps de le rendre crédible progressivement. Mais ici dans un film de 2h, pour que ça reste crédible il faut tout mettre mais en le condensant à mort. Or le temps qu’on ait enfin présenté tous les sous-concepts du film (les orcs, les fées, les brights, les inferni, le bouclier de lumière, les baguettes, l’UIM, Jirak, etc), on n’a pas eu le temps de voir un vrai film. Passé ce côté « scènes d’exposition permanentes », le reste est vide. Et qu’on ne me parle pas de la critique sociale du film : oui, bien sûr. Mais j’ai vu beaucoup d’autres films qui proposaient la même, sans intégrer des histoires de sorciers en plus, et qui faisaient mieux le taf… L’univers du film est inutilement compliqué, l’histoire elle est assez creuse.

Et puis, malgré la richesse supposée de cet univers de fiction, le mélange de tons ne prend jamais vraiment : après 1h de scènes en mode « guerre de gangs » (entrecoupées des scènes d’exposition ci-avant évoquées), les 2 scènes finales purement basées sur le côté magique donnent l’impression de sortir de nulle part et paraissent limite nanardesques !
Pour conclure …
Bref. Reste un film correct sur la forme, avec des acteurs qui jouent pas trop mal (bon… Will Smith fait du Will Smith… mais c’est toujours mieux que ses derniers films où il jouait une caricature de lui-même !), et l’originalité du concept reste à souligner malgré son traitement bâclé (tellement rare les films qui osent aujourd’hui !). Mais bon, c’est surtout un bel emballage… On verra bien avec « Okja ».
Découverte du jdr avec Clément ! Quelques liens pour aller plus loin :
Interview de l’auteur : http://lefix.di6dent.fr/archives/2978
Le facebook du jeu : https://www.facebook.com/brigandyne/
Le site du jeu : https://brigandyne.wordpress.com/
Où acheter le jeu : https://www.lulu.com/shop/search.ep?k…
Découvrez avec Clément un jeu qui mêle aventure et immersion psychotique 😉 !
Avis global est assez mitigé pour ma part, ce film parvenant en 2h30 à condenser des éléments que j’adore et d’autres qui me laissent vraiment perplexes. Voici donc un rapide inventaire à la Prévert :
+-> Dialogues tantôt géniaux (grandes phrases qui poussent vraiment à la réflexion) tantôt simplistes (à croire que nos protagonistes parviennent à devenir bêta en un claquement de doigt)

+-> Un scénario global construit comme un contre-la-montre : c’est original mais ça ne fonctionne pas toujours dans un film qui dure quand même 2h30 (ça ne veut pas dire que je me suis emmerdé pour autant, ça veut juste dire qu’on peut difficilement étirer un « moment de tension » sur toute la durée d’un film : il y a forcément des moments où la « tension » diminue). Au passage, je précise que je parle bien du côté « contre-la-contre » qui est original, et non pas de l’histoire en elle-même. Car si vous êtes de ceux qui conspuent SW7 au motif qu’il rappelle trop SW4, ce SW8 rappelle quand même encore SW5… (moi je m’en fous mais bon apparemment y’en a que ça gêne)

+-> Aussi niveau scénar : succession de péripéties un peu trop liées à du « technoblabla » (en science-fiction, c’est en gros quand les personnages évoquent des concepts scientifiques complexes, purement imaginaires, dans le seul but de faire avancer l’intrigue). Quelques éléments d’intrigue très agréablement surprenants également.
+-> Planètes, décorations, vaisseaux, personnages : beaucoup de nouveaux (YES !) éléments visuels apportés à l’univers, mais assez peu inspirés pour ma part (OUCH !).
+-> Trop d’humour pour un Star Wars ? C’est sans doute très subjectif mais ça me rappelle de plus en plus Marvel : j’ai un peu peur pour SW9…

+-> Par contre là c’est objectif : beaucoup, beaucoup trop de personnages ! Les mauvaises langues diront que c’est pour vendre plus de figurines : je ne crois pas. Chacun a un vrai rôle et « alléluia ! » chacun a enfin une vraie histoire. Mais y’a vraiment des fois où le scénario ne sait plus trop quoi en faire, se perd inutilement, c’est un peu gênant. En revanche, ils sont tous extrêmement bien interprétés.
+-> Au sujet des perso, qu’il n’y ait désormais plus que des femmes comme protagonistes passe encore… Mais où sont les aliens ? A part dans le décor, je n’en ai pas vu beaucoup. (je sais bien que Jar Jar Binks n’a pas le type caucasien : l’américain moyen risque de ne pas pouvoir s’identifier… mais quand même !)

+-> Une mise en scène me faisant regretter Abrams SAUF : un élément de mise en scène absolument brillant + une scène en particulier vraiment génialissime (mais je ne peux pas développer, ce serait du spoil caractérisé).
+-> Une fin qui vous paraîtra peut-être étrange, mais qui a un sens assez profond si on réfléchit bien (qui me rappelle celle d’« A la poursuite de demain »). Et globalement un film avec un propos plus profond qu’il n’y paraît.
CONCLUSION
Je n’ai pas pris la claque de SW7, mais malgré les quelques éléments qui me font un peu grincer des dents, je n’ai rien perçu dans ce film que je déteste franchement. Bref : un Star Wars, ni plus, ni moins. Je n’ai pas détesté, je n’ai pas adoré, c’était sympa mais sans plus (et meilleur que Rogue One : quand même, faut pas déconner !).
Vous hésitez à vous rendre dans votre salle de cinema la plus proche pour regarder les dernier Star wars ? Marjorie vous donne toutes les infos pour ne pas rater le rendez vous des Geeks à Noël !
Notre première vidéo pour notre nouveau format vidéo : Upload ! Pour cette première, parlons un peu de Blade Runner et de la sortie de Blade Runner 2049.
Votre frère, l’autre chaussette -le mystère étant de savoir si c’est la gauche ou la droite…- a disparu. Et vous vous lancez à sa recherche, non sans embarquer tout un attirail d’armes mortelles pour lutter contre tous les ennemis qui tentent d’empêcher cette réunification vestimentaire et familiale.
Nom de la cible : Lost Socks, Naughty Brothers
Évaluations réalisées de la cible : 29 (source : Steam)
Type d’engin : Plateforme/Rythme
Date d’immersion IRL : 17 octobre 2016
Prix de l’appareil : 1€
Constructeur : Nerf Game Co. Ltd.
Langue pratiquée par l’équipage : Français ; Anglais ; Italien ; Allemand ; Espagnol ; Portugais ; Russe
Maniable à la manette : Oui
PEGI : Inconnu
Si l’humour est là et le design cartoonesque qui colle bien avec, il est à se demander comment le jeu touche son public. En effet, de par son histoire et son aspect visuel on pourrait s’attendre à ce que le titre soit destiné à un jeune public. Pourtant, la difficulté est mal dosée. Il faut apprendre les niveaux par cœur et la réalisation des actions n’est même pas si aisée. En effet le rythme dans ce runner est soutenu et il faut compter avec les mouvements du personnage mais aussi avec les temps de recharge des armes.
Lost Socks est un runner agréable, mais il est facile de penser qu’un meilleur équilibrage l’aurait rendu plus intéressant pour les plus jeunes.
Les Conseils de Clément : Si ce jeu semble destiné à un très jeune public, la difficulté de ce runner (course d’obstacles dont il faut mémoriser par cœur les emplacements) demande une dextérité solide. Cependant, vu le prix du jeu (1€ seulement) ce n’est pas un grand investissement qu’offrir ce jeu à un enfant. Quant aux experts ils n’apprécieront peut-être pas la jouabilité flottante du héros qui rend ses mouvements un brin hasardeux (ce qui n’est pas des plus adapté dans un titre qui demande de la précision). Mais il faut prendre ce jeu pour ce qu’il est : un petit jeu agréable à l’œil sans grand prétention, d’autant que son prix est franchement honnête.
Amphora vous plonge dans au cœur de multiples histoires, faisant souvent références à des contes et légendes plus ou moins connus, le tout avec un univers graphique très singulier puisqu’il marque les éléments importants dans un style qui rappelle les vitraux. Un vrai régal pour les yeux.
Nom de la cible : Amphora
Évaluations réalisées de la cible : 76 (source : Steam)
Type d’engin : Puzzle
Date d’immersion IRL : 12 novembre 2014
Prix de l’appareil : 13€
Constructeur : Moondrop
Langue pratiquée par l’équipage : Français ; Anglais ; Italien ; Allemand ; Espagnol ; Danois ; Norvégien ; Suédois ; Japonais ; Russe ; Polonais
Maniable à la manette : Non
PEGI :Inconnu
Au sujet de la mécanique, elle est très simple : chaque tableau est une énigme qu’on peut résoudre en déplaçant les éléments/personnages ou en créant des liens. Ces liens permettent de guider certains objets dans la bonne direction ou d’écarter des éléments pour résoudre l’énigme proposée.
La vraie force de ce jeu réside d’une part dans son aspect, vraiment agréable à l’œil, mais aussi et surtout par la poésie qui s’en dégage. Une caractéristique renforcée par les musiques et effets sonores en arrière-plan qui bercent le jeu. D’ailleurs rien n’est précipité dans le jeu, on peut prendre son temps. La grande difficulté étant juste parfois de réaliser la solution du puzzle quand bien même on l’a trouvée. Un joli titre.
Les Conseils de Clément : Amphora est un jeu qui se déguste pour sa touche graphique remarquable et la poésie des scènes mythiques de contes et de légendes qu’il propose de nous faire jouer. Il n’est pas très long d’ailleurs (2 ou 3 heures de jeu maximum) mais il s’avère être un moment de détente agréable.
Le seul petit côté frustrant du jeu réside dans la réalisation de certains puzzles qui n’est pas toujours aisée. En effet vous pouvez posséder la bonne solution sans parvenir à ce qu’elle se réalise. Du coup on croit parfois que notre solution n’est pas adaptée… N’hésitez donc pas à reproduire la solution que vous envisagez avec de légères variations et vous arriverez certainement à résoudre les tableaux. Il faut reconnaître au jeu que les énigmes sont logiques.
Amphora, sans être exceptionnel, reste une bonne expérience, à condition d’apprécier les jeux où l’action n’est pas haletante et où il faut jouer détendu.
En tant que super héros, vous combattez le crime avec force et courage. Vous protégez la veuve et l’orphelin et ne reculez pas devant une bataille. Mais quand l’ennemi est votre propre corps, votre esprit ? Quand la jeunesse s’en va pour laisser place à la fatigue ? Comment combattre ?
Mais qui est Logan?
James Howlett est né en 1882. Ou bien en 1885. Lui même n’en a aucun souvenir. Plus connu sous le nom de Wolverine ou encore Logan, il possède la faculté de se régénérer à une vitesse fulgurante. Maladie, fatigue, blessures, rien ne semble l’atteindre à part le poids du temps. Sujet aux pertes de mémoire, il ne sait jamais complètement qui il est et d’où il vient. Il poursuit juste sa route, partageant des moments de paix ou de guerre avec les X-Men.
Wolverine est un personnage singulier. Taciturne, violent, mais loyal et protecteur. Il s’impose comme un super héros d’exception. Les méchants ne font pas le poids face à cet homme au comportement animal et à l’agressivité dévastatrice. Son squelette, complètement recouvert d’Adamantium, le métal le plus solide au monde, le protège des foudres de ceux qui menacent le monde quotidiennement.
Super héros à bout de souffle
Mais aujourd’hui, le monde a bien changé. Après une vie longue et bien remplie, Logan n’est plus que l’ombre de lui même. De nouveau maître de ses souvenirs, il ne peut faire face à son dernier ennemi. Le temps. Son corps usé ne sait plus comment guérir. L’adamantium l’empoisonne jours après jours. La vieillesse se rappelle à lui et lui fait comprendre que personne ne lui échappe.

Il rêve donc de s’en aller, de partir loin et d’oublier un peu son passé. De toute façon, plus rien ne le retient. Les mutants sont en voie d’extinction et même Charles Xavier, nonagénaire, commence à perdre le contrôle de son esprit.
Mais la retraite n’est pas encore pour tout de suite. Alors même que plus aucun nouveau mutant n’est venu au monde depuis 25 ans, Logan fais la rencontre involontaire d’une petite fille aux pouvoirs particuliers. Des griffes en adamantium aux mains et aux pieds et un pouvoir de guérison défiant toute concurrence. Pas de doute, nous avons devant nous la digne héritière de Wolverine.
C’est un super héros en fin de vie qui apparaît sur l’écran, bien loin de tout ce que nous avions l’habitude de voir dans les précédents opus des X-Men. Logan est un film à part, violent, sombre et pourtant d’une beauté incontestable.
Vieillesse et pouvoirs envolés

Si les précédents X-Men et Wolverine faisaient la part belle à l’action, le film Logan met en avant le caractère profond des personnages. Charles Xavier n’est plus que l’ombre du grand homme qu’il fût. Un peu sénile, il perd le contrôle de son pouvoir et menace de tuer tout ce qui l’entoure. Caliban, un mutant allergique au soleil semble lui aussi en fin de vie, officiant depuis de nombreuses années comme capteur à mutants. Aujourd’hui, il n’est plus que garde malade. Logan, quand à lui, est devenu chauffeur de limousine, espérant ainsi économiser suffisamment pour s’offrir une retraite paisible avec Charles sur un bateau voguant sur l’océan.
“La vieillesse. C’est la seule maladie dont on ne peut espérer guérir” Orson Welles

Mais les méchants ne sont jamais bien loin et s’ils ne vivent pas éternellement, ils sont rapidement remplacés par de jeunes guerriers prêts à tout pour refaire le monde à leur manière. Un dernier affrontement à lieu et l’enjeu est de taille. Sauver une fillette et la mettre en sécurité. Logan ne pense qu’à protéger Charles mais il faut se rendre à l’évidence. Le héros qu’il fût existe toujours et il ne peut laisser une enfant combattre seule bien longtemps.
Je n’attendais pas grand chose de ce Logan, les précédents Wolverine m’ayant, il faut le reconnaître, laissé de marbre. Quelle surprise, quelle joie. Fini les grandes scènes spectaculaires. Place à l’émotion, à la violence et à l’intelligence. Le scénario est impeccable, les acteurs au sommet de leur art et la réalisation sans défauts. Une petite longueur par ci par là mais rien de vraiment désagréable. C’est un beau film. Un bon film. Un film à voir, vraiment.
Un film pour les geeks, les vrais. Respectueux du personnage original, sans fioritures et sans tout ce qui fait d’un blockbuster un blockbuster. Un grand film tout simplement.
Il n’y a pas longtemps, un nouveau DLC est sorti pour le jeu Darkest Dungeon : the Crimson Court. Je suis vite retombé dans l’enfer des donjons truffés d’ennemis tous plus mortels les uns que les autres, de salles remplies de trésors et de pièges, le tout avec un petit quatuor de héros plein de vices. Du coup, je me suis dis que si vous êtes passé à côté de ce jeu, vous avez manqué quelque chose : une expérience pour le moins singulière et tellement riche -de pleurs autant que de moments d’exaltation crades. Aussi je vais essayer de vous convaincre d’accorder de l’importance à cette œuvre vidéoludique et vous annoncez les 7 raisons -selon moi- pour lesquelles vous devriez vraiment jouer à Darkest Dungeon.
Nom : Darkest Dungeon
Type : RPG Tactique
Date de sortie : 19 janvier 2016
Prix : 23€
Développeur : Red Hook Studios
Langue : Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Tchèque, Polonais, Portugais du Brésil, Russe, Italien
Maniable à la manette : Oui (pas recommandée)
PEGI : 16DLC : Darkest Dungeon : The Crimson Court (10€)

Les débuts de l’aventure
Raison n°1 : La voix du narrateur
« … of the Darkest Dungeon ». Après une petite intro pour le moins dramatique, la voix du narrateur résonne à vos oreilles et vous annonce une saga sombre et cruelle. Cette voix grave, limpide, qui accélère soudainement comme pour vous communiquer la peur inspirée par les ténèbres dans lesquels vous allez plonger. Une belle voix masculine gutturale. Une voix fataliste qui va hanter vos parties, et vous ne pourrez pas ne pas frémir à l’entendre vous annoncer « Death Blow », qui sonne comme la promesse d’une mort imminente et inévitable.
Raison n°2 : Dark, Dark, Dark
Personne ne vous conseillera ce jeu pour vous remonter le moral, ou alors il est vraiment temps pour vous de changer de conseiller. Darkest Dungeon vous place au cœur d’une intrigue horrifique dans un domaine malsain, avec des personnages qui le sont tous tout autant, y compris les PNJ (Personnages Non-Joueurs) qui vous « aident » dans votre périple. Dans ce jeu règne en maître incontestable la mort et tous les chemins qui y mènent. Les héros qui vont rejoindre l’équipe le font pour l’argent, le pouvoir, la gloire, la découverte de secrets impies, quand bien même la seule récompense possible d’une telle voie est la souffrance. Ici vous ne sauverez pas le monde… vous empêcherez juste des créatures infâmes de répandre la corruption et la mort au-delà des frontières du petit royaume dans lequel elles sont enfermées.
Raison n°3 : Un choix graphique parfait
Darkest Dungeon -comme son nom l’indique quelque peu- est un titre de Dark Fantasy (violence, horreur, pessimisme, nihilisme…), et le côté « Dark » est pour le moins prononcé. Il faut en effet avouer que les choix graphiques collent à cette ambiance dans une symbiose terrifiante. Des petits détails dans les décors qui rappellent sans cesse la mort, la maladie, la souffrance, au côté sombre des donjons à explorer, ou même la tristesse profonde qu’inspire la ville où séjourne notre équipe de héros : rien n’est joyeux. Les rares couleurs qui apparaissent dans le jeu sont agressives (le rouge du sang ou le blanc symbolisant souvent la mort ou la folie) ou maladives (les verts fluorescents de certaines horreurs ou les auras bleutées des fantômes). Quant à ce design très « bande-dessinée » des héros, des monstres et des diverses attaques, il se fond très bien à l’ambiance pesante de ce RPG tactique en tour par tour, dans lequel nul artifice visuel n’altère votre réflexion jusqu’au moment les plus critiques où il faut faire des choix ou bien lors des attaques.
Raison n°4 : Des héros imparfaits

Et on va encore crier au blasphème…
Dark Fantasy oblige les héros proposés à la joueuse ou au joueur ne sont pas des modèles vertueux. Cleptomanes, sadiques, peureux, alcooliques, claustrophobes, déjantés, et autres personnages torturés se côtoient pour former une équipe… ou ce qui s’en rapproche le plus. Et la folie s’emparera souvent le l’esprit de vos héros. En effet les combats et autres évènements inattendus font augmenter une barre de stress présente sur chacun des personnages. Arrivé au bout de cette barre, le héros sombre souvent dans une crise bien préjudiciable à la suite de l’exploration. Cependant il arrive aussi qu’une épiphanie vienne frapper un membre stressé de votre escouade pour le transformer en véritable parangon de Héros, avec un grand H. Quant à la barre de stress, si elle arrive une seconde fois à sa fin… le personnage risque la crise cardiaque, tout simplement, et la mort du coup… définitive bien sûr.
Raison n°5 : P.M.T.

Du llllloooooooottttttt !!!
Si vous êtes un adepte des jeux de rôles (JDR), et notamment du célèbre Donjons et Dragons, vous trouverez dans ce jeu une très bonne proposition du PMT. PMT, mais qu’est-ce que c’est dirons certains. Il s’agit d’un raccourci pour définir l’exploration de donjons, ruines et autres lieux antiques où pullulent des monstres en tous genres : P pour Portes, M pour Monstres et T pour Trésors. En effet dans Darkest Dungeon vous allez passer de salle en salle, combattre des créatures et récolter des récompenses qui vont permettront de mieux vous équiper pour vos aventures futures. Le PMT est un genre typique du JDR particulièrement bien réalisé dans ce jeu où l’attrition progressive des personnages rend l’exploration ardue et délicate, mais aussi très gratifiante puisqu’un véritable petit magot vous attend à la fin de chaque mission réalisée.
Raison n°6 : Le frisson du danger
L’émotion. Voilà la véritable substance que recherche nombre de joueurs et de joueuses dans les jeux vidéo. Cette joie qui s’empare de nous dans les beaux moments d’un jeu, cette mélancolie qui nous touche à l’évocation du passé triste d’un personnage ou cette colère envers un méchant particulièrement cruel. Dans Darkest Dungeon, l’émotion qui vous envahira le plus souvent porte un nom : la peur. Pas celle générée par un chien qui brise soudain une fenêtre pour se retrouver nez-à-nez avec votre avatar virtuel, mais plutôt la peur de faire un mauvais choix, d’avancer dans le noir alors que votre raison vous dit de reculer, cette envie de prendre la fuite pour sauver vos héros. Une peur d’autant plus présent qu’elle est motivée par des enjeux importants. Arriver au bout d’une mission rapporte gros, mais surtout, échouer ici coûte cher. Vos héros seront affaiblis, vos ressources perdues, et toute votre exploration perdue. Alors, jusqu’où irez-vous ? Prendrez-vous la fuite dès qu’un héros menace de mourir au péril de rater un trésor convoité ? Ferez-vous marche-arrière alors qu’il ne reste qu’un unique affrontement pour réussir, mais que vous n’avez plus aucune ressource en votre possession ? Suivrez-vous votre raison au risque de ne rien empocher ou affronterez-vous de grands dangers pour le prestige et la fortune ?
Raison n°7 : A vaincre sans péril on triomphe sans gloire

… et la Mort attend devant le précipice que vous preniez votre courage à deux mains pour faire un grand pas en avant
Darkest Dungeon est un jeu difficile, parfois injuste, mais terriblement prenant. Chaque aventure sera frappée du sceau de situations désespérées qui tournent miraculeusement à la victoire ou de défaite écrasante alors que tous les astres étaient orientés pour vous ouvrir une voie royale vers les sommets. Darkest Dungeon fait partie de ces jeux qui ne peuvent vous laisser indifférent. Vous pourrez facilement le détester pour toutes les raisons évoquées précédemment, mais si vous accrochez, il y a fort à parier que vous passerez de nombreuses heures à explorer les donjons piégés et combattre des horreurs innommables.
Lien Steam : http://store.steampowered.com/app/262060/Darkest_Dungeon/?l=french
Lien GoG : https://www.gog.com/game/darkest_dungeon
Aussi disponible sur PS4 et PS Vita.
Et voilà, le mois de juin est désormais terminé et l’été approche à grands pas. Mais il est surtout temps pour nous de faire un petit bilan tous les jeux testés pour la rubrique Dark Sous le Radar. S’il y a bien sûr quelques jeux pour lesquels vous trouverez un petit article sur ce site même, il y a aussi ceux qui, à la découverte de leurs qualités et de leurs défauts, sont difficiles à recommander.
Cela dit, si vous êtes un grand fan de jeux vidéo, nous vous invitons à tester ces jeux « moins bons », car il ne s’agit que d’avis personnels, et vous savez bien « les goûts et les couleurs » comme on dit. De plus il faut reconnaître que nous ne sommes pas des créateurs de jeux vidéo et que notre avis ne tient pas compte de bien des éléments : l’intention artistique des auteurs, leurs limitations techniques, leurs capacités financières, leur temps de création… et des dizaines d’autres choses encore. Nous respectons la création artistique et nous nous contenterons donc de décrire brièvement les quelques éléments qui ont fait que nous n’avons pas accroché à ces titres.
Les jeux du mois de juin :
- Divide By Sheep http://localhost/index.php/2017/06/19/dark-sous-le-radar-divide-by-sheep/
- Fox & Flock : Un jeu inspiré du solitaire avec des animaux anthropomorphes. L’IA est malheureusement trop limitée pour opposer une véritable difficulté, d’autant que le côté scénarisé du jeu est très court et peu de mécaniques. Prix : 2€.
- Fuego! http://localhost/index.php/2017/06/27/dark-sous-le-radar-fuego/
- Glittermitten Grove http://localhost/index.php/2017/06/17/dark-sous-le-radar-glittermitten-grove/
- Morphblade : Un jeu stratégique sur un plateau à cases où les cases évoluent en fonction des interactions avec les ennemis qui apparaissent au hasard. Le titre a une interface et des graphismes sommaires qui poussent à ne pas se pencher suffisamment longtemps sur le jeu pour en saisir les subtilités (ou l’absence…). Prix : 5€.
- Rise & Shine : Des jolis graphismes et des références geek nombreuses. Pourtant cela ne comble pas une difficulté mal dosée et un rythme finalement très mou qui colle très mal à l’ambiance que le jeu voudrait donner. Attention malgré les graphismes « mignons », le jeu n’est clairement pas pour les enfants (PEGI 16). Prix : 15€.
- Wicce http://localhost/index.php/2017/06/19/dark-sous-le-radar-wicce/
En espérant que la rubrique Dark Sous le Radar vous plaît et rendez-vous pour Juillet et l’exploration à l’aveugle de nouveaux titres plutôt obscurs.
« El Gringo, c’est l’ouest sauvage ici ! Des flingues, un bon placement et tu remporteras l’or du braquage de banques. Une mauvaise position et tu ne récolteras qu’une balle et la Mort qui l’accompagne. Ici, au cœur du désert, c’est tuer ou être tuer ! Cela paraît rude ? C’est une vie de bandit… comment pourrait-il en être autrement ? ».
Nom de la cible : Fuego!
Évaluations réalisées de la cible : 18 (source : Steam)
Type d’engin : Puzzle
Date d’immersion IRL : 16 novembre 2015
Prix de l’appareil : 5€
Constructeur : Radiostatic
Langue pratiquée par l’équipage : Anglais
Maniable à la manette : Non
PEGI :Inconnu
Fuego! n’est pas un jeu d’action malgré son nom et son ambiance western. Non il s’agit d’un puzzle-game dans lequel le placement de vos bandits est primordial. Chaque type de bandit, représenté par un animal andromorphique, qui possède un nombre de bras armés d’un flingue variable. Cette variable joue sur l’ordre de priorité, les moins armés tirant en premier, et ainsi de suite. S’en suit donc des réactions en chaîne qui permettent d’atteindre les objectifs visés (des banques !!!).
Fuego! Possède aussi un mode affrontement contre l’IA, pas aussi bien construit que le mode histoire puisque la réflexion est ici mise au tapis par le hasard des personnages à placer. Préférez donc le mode classique, bien agréable à jouer.
Les conseils de Clément : Comme souvent dans les puzzle game il ne faut pas en abuser. Une petite session de temps en temps et vous profiterez du jeu. D’autant qu’il n’est pas possible dans Fuego! de passer au tableau suivant si l’un vous bloque et qu’il faut réussir intégralement le défi (s’emparer de tout l’or) pour être victorieux.
C’est marrant. Un peu décalé et pas si évident qu’il n’y paraît, notamment à cause des priorités de tir (pour rappel les personnages les moins armés tirent avant les autres). De quoi se distraire un peu sans dépenser trop d’argent.
Lien vers Steam : http://store.steampowered.com/app/356100/Fuego/
Pour la dernière émission de la saison, l’équipe de Générations Geeks vous propose d’en savoir plus sur un auteur de science fiction, H.P Lovecraft. Ses oeuvres influencent encore aujourd’hui la culture geek, mais qui était-il?