Vous avez dit Dystopie ?

Vous avez dit Dystopie ?

Quelle que soit la vague cinématographique, la décennie ou le style du réalisateur, les films dystopique sont toujours accompagnés par le succès. Classée dans la science fiction, les films dystopique ont tous pour point commun de présenter un futur noir, ou l’être humain semble avoir perdu l’espoir, écrasé par un système politique proche de la dictature et ou une personne va se dresser contre le plan établit pour rétablir la justice.

Jamais vu ? Mais si voyons, vous ne pouvez pas être passer à côté de ces films mythiques, ces grands classiques, qui bien que dénigrer à l’heure de leur sortie, sont rester dans les mémoires comme de véritables chef d’œuvre du 7e art.

Le chef d’œuvre d’une autre époque

Un titre, un seul pour commencer, Metropolis, réalisé par Fritz Lang en 1927. Ce film muet est véritablement à la base de la dystopie au cinéma. Metropolis ou cette mégapole divisée en une ville haute réservée aux familles dirigeantes vivant dans le luxe et l’oisiveté et une ville basse où les travailleurs font fonctionner la ville et sont opprimés par la classe dirigeante. Metropolis ou le film amputé et censuré un nombre de fois incalculable. Metropolis ou le grand classique de la science fiction.

Je pourrais parler des heures de Metropolis mais qui suis-je pour négliger d’autres films tout aussi magnifiques que celui-ci ?

En 1973, Richard Fleischer nous offre un Soleil Vert dans un monde où règnent la surpopulation et l’épuisement des ressources naturelles. Une vision futuriste assez effrayante pour l’époque, mais plutôt d’actualité aujourd’hui.

Le Soleil Vert, en 1973

Je ne suis pas fan de Charlton Heston, cet acteur à la filmographie sans tâches, spécialiste des films à grand spectacle et des personnages à la hauteur de sa grandeur. Mais dans Soleil Vert, je dois reconnaître que son jeu d’acteur exemplaire sert le film de manière exemplaire.

La dystopie c’est aussi, comme beaucoup d’autres genres cinématographique, une source de stress et de sueurs froides pour les réalisateurs et les producteurs. Chef d’œuvre ou flop, il n’y a pas de demi mesure avec ce registre. Tout comme la science fiction, il est aisé de partir avec un scénario sympathique et d’arriver avec un film au mieux ennuyeux, au pire risible.

Dystopie contemporaine

Dans le registre pas du tout risible, je ne peux pas ne pas parler de Blade Runner. Flop à sa sortie, comme d’autres films avant lui, les critiques ont évoluées avec les années et Blade Runner est aujourd’hui considéré, non seulement comme un chef d’œuvre mais aussi comme un des pilier de la science fiction et de la culture geek. Réalisé en 1982 par Ridley Scott, trois ans après alien, avec un Harrisson Ford tout juste sorti de Star Wars et d’Apocalypse Now.

Blade Runner ou l’histoire de Rick Deckard, un ancien policier qui reprend du service pour traquer un groupe de réplicants, des humanoïdes crées par l’homme pour accomplir les tâches jugées ingrates.

Blade Runner ou le film qui ne plaisait pas aux producteurs qui ont donc modifiés le montage et le sens de l’histoire. Punition sans appel, le film fut un flop retentissant. Jusqu’à ce que dix ans plus tard, une version director’s cut soit proposée au public, reprenant le scénario et le montage original de Ridley Scott. Récompense, un succès immédiat. Comme quoi, les producteurs ne sont pas les meilleurs scénaristes et réalisateurs qui soit…

Par la suite, de nombreux réalisateurs se sont essayer à la dystopie avec plus ou moins de succès mais toujours beaucoup d’imagination. Paul Verhoeven avec Total Recall en 1990, Terry Gilliam en 1995 avec son Armée des Douze singes, Les frères Wachowski, en 1999 avec leur trois matrix. Minority Report, I’Robot, The Island et le petit Wall-E… La liste est infinie et se termine par une nouvelle génération de films. Adorée par les adolescents et les jeunes adultes, ces films dystopiques, issus de la grande littérature de science fiction rencontre le succès et remplissent les salles obscures.

La dystopie pour tout public

Je parle bien sûr de Hunger Games, Divergente ou encore Le labyrinthe. Pour ce qui est de Hunger Games, les spectateurs ont eu le plaisir de retrouver Katniss Everdeen au cinéma dans un troisième opus il y a quelques semaines. Basée sur l’histoire simple d’une classe dirigeante et d’une classe opprimée, d’une adolescente choisis pour amuser les oisifs de la capitale et pour accessoirement déclenchée une petite révolution, ces films ont le mérite d’être portés par d’excellents effets spéciaux. Des costumes fabuleux. Des décors sympathiques. Des acteurs… doués… D’accord, j’admets ne pas avoir été emballée mais peut-être suis-je trop vieille pour apprécier ces films à leurs juste valeurs.

Si vous voulez connaître la fin des aventures de Katniss, rendez vous au cinéma en novembre 2015 pour la deuxième partie du troisième opus. Un jour je râlerai pour de vrai pour tout ces films fait en deux parties mais pas aujourd’hui, aujourd’hui je reste tranquille et je ne me fâche pas, promis.

Rendez vous aussi le 18 septembre 2015 pour la suite du Labyrinthe et le 18 mars 2015 pour Divergente 2, l’Insurrection.

Mon conseil en attendant la sortie de ces films très attendus : Soleil Vert, Metropolis, Blade Runner… Faites vous plaisir et regardez ces classiques qui vous feront vibrer comme seuls les grands films savent le faire.

Marjorie Glenisson